Les températures exceptionnellement basses observées dans la région, notamment dans la vallée de Mouthe, lui valent le surnom de Petite Sibérie[3],[4],[5].
Localisation
Le Haut-Doubs, partie la plus élevée du département, n'a pas de définition ou de limites officielles[6]. L'acception la plus large englobe le territoire du département qui regroupe les seconds plateaux du massif du Jura : Levier-Pontarlier, Frasne, Charmoille, Maiche-Le Russey[7], ainsi que la crête sommitale (Haute-Chaîne) où passe la frontière avec la Suisse. C'est également ici que la rivière Doubs parcourt les premiers de ses 453 km, dans une Haute Vallée, en partie franco-suisse.
On distingue généralement le Haut-Doubs forestier — forêts domaniales de Levier Arc et Scay et de la Joux au sud (aux alentours de Mouthe et Levier) —, du Haut-Doubs horloger au nord (autour de Maiche et Morteau).
Altitudes
Comprises entre 500 m, à Ouhans, et 1 463 m pour point culminant avec le mont d'Or. On peut également trouver des sommets de basse altitude comme le mont Miroir à 982 m.
Le commerce bénéficie également du relativement haut pouvoir d'achat des Suisses qui profitent massivement de leur avantage économique pour certaines catégories d'achat.
Un gisement de lignite est exploité de façon artisanale entre la fin du XVIIe siècle et 1946, principalement dans la mine du Grand-Denis située à Flangebouche. Le gisement de prolonge dans la Bresse.
↑Association des professeurs d'histoire et de géographie, Historiens et géographes, n°370, 2000, p. 239, « « Petite Sibérie » pour les régions du Jura (tourbière de Mouthe) ».
↑Jean-Christophe Foltête et Florent Masson, « Délimiter le Haut-Doubs : entre représentations mentales et limites physiques », Images de Franche-Comté, (lire en ligne)