Il préside la Junge Union de Rhénanie-du-Nord-Westphalie entre et , puis secrétaire général de la CDU régionale jusqu'en . À partir de , il siège comme député au Landtag. Il est nommé ministre des Transports en et succède quatre ans plus tard à Armin Laschet, démissionnaire, aux postes de ministre-président et président régional de l'Union chrétienne-démocrate.
Hendrik Wüst entre en politique en , en adhérant à la Junge Union (JU). Il rejoint deux ans plus tard l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), dont la JU est l'organisation de jeunesse. Il est élu conseiller municipal de Rhede en [2],[3].
Responsabilités
En , Hendrik Wüst est porté à la présidence de la Junge Union de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un poste qu'il occupe pendant six ans[2]. Élu député au Landtag lors des élections du 22 mai 2005, il est nommé en secrétaire général de la CDU régionale[1]. Il est contraint de démissionner de cette fonction en , à quelques mois des élections régionales, après des révélations selon laquelle il organisait des rencontres payantes avec le ministre-président Jürgen Rüttgers[4].
Il est porte-parole de son groupe parlementaire pour la politique économique entre et , ainsi que président du cercle parlementaire des petites et moyennes entreprises au sein de ce même groupe à partir de . Au sein de la CDU, il appartient à l'aile conservatice. Il entre au gouvernement du Land en , lorsque le nouveau ministre-président chrétien-démocrate Armin Laschet le désigne ministre des Transports dans son cabinet de coalition[1],[2].
Ministre-président
Au début du mois d', Armin Laschet annonce qu'il a choisi Hendrik Wüst pour lui succéder dans ses responsabilités régionales[5]. Il est ainsi élu président de la CDU de Rhénanie-du-Nord-Westphalie le lors d'un congrès extraordinaire à Bielefeld, par 98,3 % des suffrages exprimés[6]. Le , il est investi ministre-président par 103 voix lors d'une séance du Landtag[7].
À la suite des élections régionales du 15 mai 2022, au cours desquelles la CDU arrive en tête, il conclut le un accord de coalition avec l'Alliance 90/Les Verts, une première pour le Land le plus peuplé d'Allemagne[8]. Il est réélu ministre-président par le Landtag cinq jours plus tard, par 106 voix pour et 74 contre, soit neuf suffrages de moins que le total de sa coalition[9].