Ingénieur en chef chez BMW aéronautique à Berlin-Spandau en 1937, il mit au point le premier turboréacteurBMW 003 et mena les développements et production en série. En , alors que les Américains s'apprêtaient à récupérer documents, machines et équipes, les Anglais récupérèrent en mai les documents du bureau d'études et, finalement, en juin l'armée française mettait la main sur la plus grande partie des ingénieurs et responsables du projet des turboréacteurs.
En , Oestrich est nommé responsable de l'Atelier technique aéronautique de Rickenbach à Lindau en zone française. Avec son équipe et des ingénieurs de chez Junkers il lui est demandé de lancer le projet de plusieurs réacteurs qui furent dénommés ATAR.
Avec son groupe, il fut transféré, en , à Decize et conclut un contrat de développement du premier ATAR de 2000 kg de poussée sur 5 ans avec le ministère de l'air en . Son équipe était constituée en majorité d'ingénieurs allemands et de jeunes ingénieurs français de chez Rateau soit 120 personnes. Le , le contrat était rempli avec un turboréacteur ATAR 101 prototype fournissant 2200 kgp sur banc.
En 1948, il reçut la nationalité française et fut nommé en 1950 directeur technique de la SNECMA. Pour services rendus, il fut décoré de la Légion d'honneur en 1962.