Hermann Schaefer (1885-1962) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Officier d'état-major de la 10e armée allemande de à , il fut nommé commandant de la Feldkommandantur 589 en .
Biographie
Fils d'un officier du 36e régiment de fusiliers, Hermann Schaefer naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une véritable pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Suivant les traces de son père, Hermann Schaefer s'engage naturellement dans l'armée royale prussienne, en tant que Fahnenjunker, en [3]. Il est promu Leutnant, sous-lieutenant, le . En , Schaefer est versé dans un bataillon de fusiliers marins à Kiel, avant d'être envoyé avec un corps expéditionnaire au Cameroun[3].
Première Guerre mondiale
En , Hermann Schaefer est promu au grade de Oberleutnant, lieutenant[3]. En , il est fait prisonnier et envoyé dans un camp. Il est finalement libéré en . En , Schaefer est promu Hauptmann, capitaine, avec reprise d'ancienneté depuis [3]. Le capitaine Schaefer prend la tête d'un bataillon du 3e Magdeburgischen Infanterie-Regiment Nr. 66. Fin , le capitaine Schaefer est ensuite transféré à l’état-major du Groupe d'Armées Eichhorn. En , Hermann Schaefer est nommé commandant du IIIe bataillon du Landwehr-Infanterie-Regiment Nr. 379. En , il commande le Ier bataillon du Landwehr-Infanterie-Regiment Nr.2, où il reste jusqu'au printemps 1919. Durant ce conflit, Hermann Schaefer a reçu les croix de fer, de 2e et 1re classes[3].
Entre-deux-guerres
En , Hermann Schaefer est maintenu dans son grade de capitaine dans la Reichswehr. Il sert comme commandant de compagnie au 104e Infanterie-Regiment. En 1920, il est nommé commandant de compagnie au 7e Schützen-Regiment, ouis au 12e Infanterie-Regiment. Chef de compagnie dans ce régiment à Halberstadt, il est affecté à l'état-major du 11e Infanterie-Regiment, puis en 1923, au 8e Infanterie-Regiment à Francfort-sur-l'Oder[3]. Il est affecté ensuite au 6e Infanterie-Regiment à Mecklenburg. En , il est affecté à l'état-major de l' Infanterieführer II près de Schwerin, où il est promu Major, commandant, en . De nouveau affecté au 8e Infanterie-Regiment en , le commandant Schaefer est nommé à la tête du IIe bataillon du 8e Infanterie-Regiment à Görlitz. Promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, en , Schaefer est nommé commandant du camp militaire de Heuberg. Intégré à la nouvelle Wehrmacht en , Hermann Schaefer est promu Oberst, colonel, en . En , le colonel Schaefer est nommé commandant du 22e Infanterie-Regiment à Gumbinnen. Il prend ensuite la tête du 80e Infanterie-Regiment à Coblence, en . En , il prend le commandement de la place de Cassel. En , il est inscrit Charakter als Generalmajor, pouvant faire fonction de général de brigade[3].
Seconde guerre mondiale
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate Hermann Schaefer est commandant de Cassel. Le , il est affecté à l'état-major de la 10e armée allemande, qui participe à la campagne de Pologne. En , Hermann Schaefer est confirmé dans son grade de Generalmajor, général de brigade. En 1943, Schaefer est de nouveau affecté à l'état-major de la 10e armée[3]. Fin , le général Schaefer est versé dans la Führerreserve. Le , alors que le débarquement de Provence se déroule dans le Var, le général Schaefer est rappelé pour un mois à la tête de la Feldkommandantur 589[3]. Compte tenu de l’avance des Alliés en France, Schaefer est placé de nouveau dans la Führerreserve un mois plus tard. Le , le général Schaefer est officiellement retiré des cadres actifs de la Wehrmacht.
Hermann Schaefer décédera le , à Wyk auf Föhr, dans le land du Schleswig-Holstein.
Sources
Notes et références
Notes
- ↑ Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
- ↑ L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- ↑ François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
- ↑ a b c d e f g h et i Biographie sur Lexikon-der-wehrmacht.de