La Thureest un cours d'eau qui prend sa source en Belgique, d'une longueur de 25 km, entre en France dans la commune et se jette dans la Sambre canalisée en Belgique, dans la commune d'Erquelinnes[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis modifié le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Parc naturel régional de l'Avesnois[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 19 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Depuis 2007, Le village de Hestrud possède sa propre station météo.
Les données sont visible sur le site
https://www.meteo-hestrud.fr connue sous le nom de : Station Météo de Hestrud.
Urbanisme
Typologie
Au , Hestrud est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (41,4 %), terres arables (28,7 %), prairies (25 %), zones urbanisées (4,9 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Noms anciens : Hestru, 1106, tit. de l'abb. de l'Arrouaise, Le Carp. Pr. II, 81 - Hestruth, 1185, Cart. de l'abb. de Liessies - Herstruz, cart. de l'abb. de Lobbes, Miroeus II, 1170 - Hestrus, 1185, Cart. de l'abb. de Lobbes, Miroeus III, 713 - Hestrut, 1186, J. de G., ann. du Hain, XII, 339 - Hestrus li frans, 1252, cart. de l'abb. d'Alne - Hestrus, 1349, Pouillé de Cambrai - Hestruen, Haistru, XVIIe siècle, divers documents - Hestrud, 1699, inscription sur une cloche du lieu.
Le nom viendrait du germanique haisdrōþu, collectif de haisdra (qui a donné le mot « hêtre »)[17].
Histoire
La première trace écrite de Hestrud date de 866 avec « Haistrudis villa » qui appartenait à l'abbaye de Lobbes. Hestrud était équipée d'un moulin et d'une brasserie. En 1145, Hestrud est donnée à l'abbaye de Liessies par l'évêque de Cambrai. En 1147, elle prend le nom d'« Hestruth ».
Le village d'Hestrud fut plusieurs fois dévasté : en 1185 par les soldats du duc de Brabant, en 1553 par les soldats du roi Henri II, en 1651 et 1655, par des Français, en 1793, 1794 puis 1795 à la suite des combats opposant les Français aux Autrichiens[18].
Héraldique
Les armes de Hestrud se blasonnent ainsi : « D'or à la bande de gueules. »
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 296 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 155 hommes pour 138 femmes, soit un taux de 52,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
0,0
9,1
75-89 ans
9,4
22,7
60-74 ans
25,4
18,8
45-59 ans
16,7
18,2
30-44 ans
19,6
13,0
15-29 ans
16,7
17,5
0-14 ans
12,3
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[28]
L'abreuvoir de l'empereur est une stèle qui commémore le passage de l'empereur dans la commune le . Il est écrit « Ici Napoléon fit boire son cheval le un petit garçon du village lui dit n'allez pas par la monsieur »
Kiosque
Église Saint Romain
Monument aux morts
Musée de la Douane
L'abreuvoir de l'empereur
Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
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↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Géraldine Beys, « Hestrud : Pierre Herbet, maire durant plus de 42 ans, raccrochera l’écharpe », La Voix du Nord, : « Élu maire en 1977, Pierre Herbet ne se représente pas en 2020. Né dans la Somme et bien ancré dans ce territoire de l’Avesnois, l’homme qui fut vice-président du conseil général du temps des belles années du PS, inspire toujours le respect. [...] Lui qui est entré au conseil municipal d’Hestrud en 1971 et fut maire six ans plus tard ne se représentera pas après quarante-deux ans comme maire d’Hestrud. »