Hippolyte Moulin est le fils de Félix Julien Moulin, marchand de nouveautés[2] et de Clarisse Angélique Ferrand[3]. Il est admis a l'École des beaux-arts de Paris le et dit être l'élève d'Auguste Ottin et d'Antoine-Louis Barye[4]. Il épouse Alice Rachel Sasportas[5] à Paris le . Ils auront trois enfants : Hélène Clarisse Émilie[6], Henriette Annie Suzanne[7], et Jacques Ismaël[8].
Parthenay, salle du Conseil : Buste de Marianne, 1867, plâtre.
Réception critique
« Devant : Le Secret d'en Haut le groupe que monsieur Hippolyte Moulin, nous donne le plaisir de revoir cette année, taillé dans un merveilleux bloc de Carrare et d'une conception et d'une forme parfaites, est une des œuvres les plus saillantes du Salon de 1875, et c'est par oubli que nous ne l'avons pas classé parmi nos candidats à la médaille d'honneur. Le Mercure adorable de beauté et de jeunesse, qui se penche pour raconter tout bas la chronique scandaleuse d'Olympe à l'oreille d'un Terme qui jaillit, railleur de sa gaine, unit la grâce antique à l'esprit français, c'est une ode d'Horace traduite par Alfred de Musset. »
↑ a et bStanilas Lami, Dictionnaire des sculpteurs français, t.III, 1919.
↑Née en 1850, fille de Paul Phines Saul Sasportas et d'Émilie Esther Azevedo.
↑Née à Paris le , qui épousera Léon Hermann Fernand Schuck (né à Marseille le ).
↑Née à Paris le 10 juillet 1872, morte en janvier 1875.
↑Né à Collo, Constantine, Algérie, le , qui épousera à Marseille le Marie Eugénie Cailhol.
↑(en) C.J. Sanchez Organizung Independence…, 1997, p. 83-84.
↑Daté, signé et localisé « À mon ami Moulin le 21-23 mai 1871 », collection privée. Reproduction dans le dossier « Hippolyte Dubois » de la documentation du musée d'Orsay.
↑Le XVIIIe siècle avait vu les découvertes de Pompéi et d'Herculanum et en 1834 le roman Les Derniers Jours de Pompéi d'Edward George Bulwer-Lytton était devenu un succès.
↑Jean-Claude Daufresne, Théâtre de l'Odéon, architecture, décors, musée, éditions Mardaga, Paris, 2004, p.190/297 p.
↑Salon de 1875, Le Moniteur Universel du 29 mai 1875, 10e article, p.689, dans : François Coppée, Yan Mortelette, Chroniques Artistiques et Littéraires, Presses Paris Sorbonne, 2003, p.63/362.p. (ISBN2-84050-244-5)