Compte tenu des modalités d’élection des membres de l’Assemblée selon le système du membre additionnel (additional member system en anglais), on distingue deux types de votes conduits simultanément et organisés à un tour[A 2] :
un scrutin plurinominal de quatre représentants dans chacune des 5 régions électorales.
À l’issue de ces deux scrutins, les « sièges compensatoires » (top-up seats en anglais) sont distribués après plusieurs tours d’attribution en fonction du résultat d’une formation politique au niveau des circonscriptions et en fonction du pourcentage de voix obtenu régionalement[A 3].
Votes
Au niveau des circonscriptions, 40 sièges sont en jeu et 200 personnes se portent candidates à ces élections tandis que 270 candidats s’affrontent dans 50 listes à l’échelle des 5 régions électorales devant élire 4 représentants chacune, soit 20 sièges. Les conservateurs, les démocrates libéraux, les travaillistes et les nationalistes présentent des candidats dans toutes les circonscriptions et dressent des listes dans toutes les régions électorales[A 4].
Typologie des membres de l’Assemblée par parti politique selon le mode d’élection, le sexe, le début d’exercice du mandat et la participation à une législature
Le greffier demande aux membres de l’Assemblée des candidatures pour le poste. Edwina Hart, membre du groupe travailliste, propose alors la candidature du président sortant Dafydd Elis-Thomas (Plaid Cymru) qu’Ieuan Wyn Jones appuie en qualité de représentant du groupe de Plaid. En l’absence d’autres candidatures et d’objections, il est déclaré élu par le greffier et prend place à la tête de l’Assemblée[O 1].
Résultats de l’élection du vice-président du [O 1]
Lors de la séance inaugurale du , le président de l’Assemblée nationale du pays de Galles suggère aux membres de l’Assemblée de proposer un candidat pour occuper le poste de premier ministre. Lynne Neagle, au nom du Labour avance la candidature de Rhodri Morgan. En l’absence d’autres propositions, il est déclaré premier ministre par le président[O 4].
Le , Peter Law annonce au président de l’Assemblée qu’il n’est plus membre du Labour[b]. Il siège à compter de cette date parmi les non-inscrits, abaissant ainsi le nombre de membres de l’Assemblée travaillistes à 29[5],[6].
Le groupe des Liberal Democrats (Y Democratiaid Rhyddfrydol en gallois) se compose de 6 membres de l’Assemblée à l’entrée en fonction de la mandature[7].
À l’ouverture du cycle d’assemblée, John Marek est le seul membre de l’Assemblée à siéger en indépendant. Ancien membre du Labour, il appartient politiquement au John Marek Independent Party (JMIP) jusqu’à la création de Foward Wales (Cymru Ymlaen en gallois) le [7],[15],[16].
Le , Peter Law devient le deuxième membre de l’Assemblée non-inscrit à la suite de son départ du groupe travailliste. Il n’appartient à aucun parti politique à compter du mais il est soutenu par le Blaenau Gwent People’s Voice Group (BGPVG) après son élection à Westminster le . Il meurt le [5],[17],[18],[19].
Le , Trish Law, la veuve de Peter Law, est élue à Blaenau Gwent pour lui succéder. Elle entre en fonction le lendemain et siège parmi les indépendants. Politiquement, elle est membre de People’s Voice lorsque l’ancien Blaenau Gwent People’s Voice Group est transformé en parti politique sous ce nom au [20],[δ],[A 8],[21].
Début de la deuxième mandature de l’Assemblée galloise
30
12
11
6
1
29
2
1
1
2
Fin de la deuxième mandature de l’Assemblée galloise
Présidences des comités
Comités permanents
Le panel des sept présidents de comités permanents (subject committees en anglais) est élu dans une séance plénière de l’Assemblée le . La composition des comités et leur présidence sont approuvées le suivant. Le panel des sept présidents est modifié lors d’une séance du [O 5],[O 6],[O 7].
Le , le comité du Développement économique et du Transport devient celui de l’Enterprise, de l’Innovation et des Réseaux tandis que le comité de l’Éducation et de la Formation continue est renommé comité de l’Éducation, de la Formation continue et des Compétences[O 8].
Les sept comités législatifs (standing committees en anglais) font l’objet d’une création en début de mandature : ceux de la Chambre et des Affaires en , ceux de l’Audit, de l’Égalité des chances, de la Législation, des Normes de conduite et des Affaires européennes et extérieures en . À l’exception du comité de la Chambre et celui des Affaires, leurs présidents respectifs ainsi que leurs membres sont nommés en séance plénière de l’Assemblée le [O 17],[O 5].
Contrairement aux autres comités, seuls les membres des comités régionaux (regional committees en anglais) sont nommés dans le cadre d’une séance plénière de l’Assemblée, la première étant celle du . Leurs présidents respectifs sont nommés en leur sein[O 24].
Le , le règlement intérieur est amendé pour que les comités régionaux correspondent aux cinq régions électorales utilisées pour les élections de l’Assemblée. La composition des nouveaux comités régionaux est approuvée le [O 25],[O 26].
Publication du rapport de la commission indépendante sur les pouvoirs et les arrangements électoraux de l’Assemblée dirigée par Ivor Richard, baron Richard[O 28]
Changement de nom du bureau de la Présidence en service parlementaire de l’Assemblée[O 28]
Approbation d’une motion demandant au premier ministre de presser le secrétaire d’État de faire amender le Government of Wales Act 1998 à la suite du rapport de la commission Richard[O 29]
↑Ces appellations usuelles sont utilisées dans le strict contexte gallois. Elles sont notamment reprises par les services du Parlement gallois[α],[β]. Toutefois, ce cycle d’assemblée est connu sous d’autres dénominations :
en anglais, Second National Assembly for Wales (littéralement, « IIe assemblée nationale pour le pays de Galles ») en forme longue et Second Welsh Assembly (littéralement, « IIe Assemblée galloise ») en forme abrégée ;
en gallois, Ail Gynulliad Cenedlaethol Cymru (littéralement, « IIe assemblée nationale du pays de Galles ») en forme longue et Ail Gynulliad Gymraeg (littéralement, « IIe assemblée du pays de Galles ») en forme abrégée.
↑ a et bNational Assembly for Wales, The National Assembly for Wales: The Record of Proceedings: Wednesday, 28 March 2007, , 134 p. (lire en ligne [PDF]), p. 12.
↑National Assembly for Wales, The National Assembly for Wales (The Record of Proceedings): Wednesday, 27 April 2005, , 88 p. (lire en ligne [PDF]), p. 3-5.
↑« Labour challenger Peter Law dies », BBC News, (lire en ligne).
↑« Double election defeat for Labour », BBC News, (lire en ligne).
↑Andy Doyle, « People’s Voice gets louder », South Wales Argus, (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
Assemblée
National Assembly for Wales, Key Events in the Development of the National Assembly for Wales: Second Assembly: 2003 - 2007, Research Service, , 33 p. (lire en ligne [PDF]).
National Assembly for Wales, The National Assembly for Wales: The Record of Proceedings: Wednesday, 30 November 2005, , 112 p. (lire en ligne [PDF]).
National Assembly for Wales, The National Assembly for Wales (The Official Record): Tuesday 3 June 2003, , 111 p. (lire en ligne [PDF]).
National Assembly for Wales, The National Assembly for Wales (The Official Record): Tuesday 13 May 2003, , 22 p. (lire en ligne [PDF]).
National Assembly for Wales, The National Assembly for Wales (The Official Record): Wednesday 7 May 2003, , 12 p. (lire en ligne [PDF]).
Autres publications
The Electoral Commission, The National Assembly for Wales elections 2003: The official report and results, , 158 p. (lire en ligne [PDF]).
Ross Young, Welsh Assembly Elections: 1 May 2003, House of Commons Library, coll. « Research Paper » (no 03/45), , 19 p.
Bryn Morgan, Welsh Assembly Elections: 6 May 1999, House of Commons Library, coll. « Research Paper » (no 99/51), , 18 p.