Il se présente comme un institut de recherche. Il est composé majoritairement de profils académiques mais également de militaires spécialistes de doctrine militaire. Il est exclusivement financé par le Ministère des Armées[2].
Le mandat de cette dernière, nommée en mars 2023, est écourté à la suite d'une importante crise interne. Selon la revue Challenges ses méthodes de management sont remises en cause par le personnel de l'IRSEM qui l'accuse d'être trop rude et autoritaire[7]. Vanbaelinghem se voit obligée de quitter son poste en novembre 2023[8], alors qu'elle a demandé une contre-enquête[9]. Elle ne sera pas réintégrée[10].
Le directeur adjoint, Benoît Rademacher[11], devient directeur par intérim[12].
L'IRSEM était classé en 2020 124e pour l'Europe occidentale par le classement de référence des think tanks de l'université de Pennsylvanie[13]. Il n'est pas présent dans le classement de 2021.
Missions
L’IRSEM a quatre missions, à savoir la recherche, à la fois interne (au profit du ministère) et externe (publiée)[14] ; la « relève stratégique » (soutien aux jeunes chercheurs, par des financements doctoraux, postdoctoraux et un séminaire doctoral mensuel)[14] ; la contribution à l’enseignement militaire supérieur (à l'École de guerre et au Centre des hautes études militaires) ; la contribution au débat public[15].
Publications et contenus
L’IRSEM a des collections et des contenus propres de différents formats : les Brèves stratégiques, les Notes de recherche, les Études, sa Lettre, les Rapports et la revue scientifique Les Champs de Mars aux Presses de Sciences Po. De 2019 à 2023, l'IRSEM a également hébergé le podcast Le Collimateur[16].
Par ailleurs, ses chercheurs publient régulièrement à l'extérieur, en français et en anglais, des livres et des articles académiques, et des articles de valorisation de la recherche[17].
En 2018, l'IRSEM publie (en partenariat avec le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), un rapport consacré aux manipulations de l’information à des fins d’ingérence[18], définies comme cumulant trois critères : une campagne coordonnée, des nouvelles fausses ou sciemment déformées, et une intention politique de nuire.