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Irving Segal

Irving Segal
Irving Segal à Nice, 1970
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Irving Ezra SegalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Trenton Central High School (en) (jusqu'en )
Université de Princeton (-)
Université Yale (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinction
Humboldt Award
Archives conservées par
Boston University Libraries (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Theoretical foundations of the chronometric cosmology (d), A variant of special relativity and long-distance astronomy (d), construction de Gelfand–Naimark–Segal (d), C*-algèbreVoir et modifier les données sur Wikidata

Irving Ezra Segal né le dans le Bronx et mort le à Lexington est un mathématicien américain connu pour ses travaux sur la mécanique quantique théorique. On lui doit la représentation de Segal–Shale–Weil[1],[2],[3].

Au début de sa carrière, Irving Segal se fait connaître pour ses travaux en théorie quantique des champs et en analyse fonctionnelle et harmonique, en particulier ses travaux sur les C*-algèbres.

Biographie

Irving Ezra Segal est né dans le Bronx en 1918 de parents juifs[4]. Il entre à l'université de Princeton à l'âge de 16 ans et reçoit le prix George B. Covington en mathématiques. Il est alors admis à Yale, où il passe sa thèse de doctorat en 1940. Il enseigne à l'université Harvard avant de rejoindre l'Institute for Advanced Study à Princeton, où il travaille de 1941 à 1943 avec Albert Einstein et John von Neumann. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Irving Segal entreprend des recherches en balistique pour l'armée américaine à l'Aberdeen Proving Ground dans le Maryland. Il rejoint le département de mathématiques de l'université de Chicago en 1948 où il travaille jusqu'en 1960. Il rejoint alors le département de mathématiques du MIT où il sera professeur jusqu'à sa mort en 1998. Il est élu à l'Académie nationale des sciences en 1973 et reçoit le prix Humboldt en 1981.

Irving Segal meurt à Lexington, dans le Massachusetts, en 1998. L'article nécrologique d'Edward Nelson sur Segal conclut : «... Il est rare que la valeur du travail d’un mathématicien ne soit pas pleinement comprise et appréciée de son temps, la portée de l’œuvre d'Irving Ezra Segal ne sera connue que des générations à venir »[5].

Voir aussi

Notes et références

  1. D. Shale, « Linear symmetries of free boson fields », Trans. Amer. Math. Soc., vol. 103,‎ , p. 149–167 (DOI 10.1090/s0002-9947-1962-0137504-6)
  2. A. Weil, « Sur certains groupes d’opérateurs unitaires », Acta Math., vol. 111,‎ , p. 143–211 (DOI 10.1007/BF02391012)
  3. M Kashiwara et M. Vergne, « On the Segal-Shale-Weil representation and harmonic polynomials », Inventiones Mathematicae, vol. 44,‎ , p. 1–47 (DOI 10.1007/BF01389900)
  4. (en) « Irving Segal - Biography », sur Maths History (consulté le ).
  5. Obituary in Americal Mathematical Society Notices

Bibliographie

  • Irving Segal(1962), Lectures at the 1960 Boulder Summer Seminar, AMS, Providence, RI
  • Katharina Habermann ; Lutz Habermann (2006), Introduction to Symplectic Dirac Operators, Springer-Verlag, (ISBN 978-3-540-33420-0)

Liens externes

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