Jaber Al Mahjoub naît le à M'saken[1]. Orphelin de père à trois ans et de mère à six ans, il est élevé par sa sœur Zina[1]. Gardant des moutons, il ne peut fréquenter l'école et ne sait ni lire, ni écrire[2]. En 1948, il quitte la Tunisie[2].
En 1978 et 1980, il expose au Salon d'hiver[4]. Dans les années 1980, il s'installe à Paris[4]. Découvert par Jean Dubuffet[4], son travail de peintre et de sculpteur s'apparente à de l'art brut et singulier[5].
Françoise Hamel-Beaudoin, « Jaber al Mahjoub », dans Peintres malades mentaux, autodidactes et médiums-voyants-spirites au XXe siècle (1900-1950), Saint-Denis, Publibook, , 186 p. (ISBN978-2753902923, lire en ligne), p. 13-14.
Laurent Lefebvre, Alin Avila et Patrice Bouvier, Jaber : bonheur pour tous, Paris, Area, , 175 p. (ISBN978-2352761228).
Laurent Danchin, Jaber : livre publié dans le cadre de l'exposition Jaber : les oiseaux de l'art brut organisée par Pierre Farro, Paris, Imprimerie nouvelle de Belleville, , 55 p.
Laurent Danchin, Aux frontières de l'art brut : un parcours dans les marges, Paris, Imprimerie Lelivredart, , 639 p. (ISBN978-2355321818), p. 95-104.