Jacques-Camille Paris est le fils de Charles Paris, trésorier général de l'Indochine, et le frère de Pierre Paris, administrateur des services civils en Indochine (tous deux polytechniciens)[2].
Après avoir été secrétaire de l'ambassade près le Saint-Siège entre 1938 et 1941, il devient chef du département de l'Amérique du Nord et de l'Asie au Commissariat général aux affaires étrangères du Comité national français, le gouvernement français en exil à Londres. Il représente ensuite le Comité national français en Belgique jusqu'en 1942, date à laquelle le Régime de Vichy lui retire la nationalité française[réf. nécessaire].
Par la suite, il représente le Comité national français aux Pays-Bas de 1943 à 1944. Il est ensuite conseiller d'ambassade à la délégation des Forces françaises libres au Royaume-Uni, et après la libération de la France de l'occupation allemande, ministre plénipotentiaire auprès de Royaume-Uni de 1945 à 1947. De retour en France, il devient chef du département de l'Europe au Ministère des Affaires étrangères en , où Romain Gary fait partie de son personnel. Il est secrétaire exécutif de la commission préparatoire du Conseil de l'Europe constituée à la suite de la Conférence ministérielle de Londres de [3].
Jacques-Camille Paris a épousé Reine Claudel, fille de Paul Claudel et nièce de Camille Claudel. Ils sont les parents de Reine-Marie Paris.
Publications
Ou en est le Conseil de l'Europe?: Allocution prononcée devant la presse anglo-américaine à Paris le , 1951
Les institutions européennes au printemps de 1952 , 1952
Le Conseil de l'Europe et ses réalisations: Le pacte Atlantique et l'Europe , co-auteur André Gros , 1952
Universalisme et régionalisme européen du droit international: coauteurs Paul Guggenheim , Paul Reuter et René de Lacharrière, 1953
Reconnaissances
Le vitrail européen offert par le Conseil de l'Europe à la cathédrale de Strasbourg en 1956 est dédié à Jacques-Camille Paris. Une rue porte également son nom à Bordeaux, avec l'orthographe Jacques Camille Paris (sans trait d'union), comme de nombreux autres documents d'archive issus du Conseil de l'Europe[1] .