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Arrivé à Laval en vendémiaire an IV, il sut[3]se concilier la confiance de la troupe et l'estime des citoyens, par sa bonne volonté et son discernement. C'était, ajoutent-ils, un officier précieux pour le pays et un de ceux qui convenaient le mieux à la guerre dont il était chargé[4]. Ce portrait flatteur et les éloges de Claude-Augustin Tercier ne concordent pas avec l'appréciation de Léon de la Sicotière[5].
Il est à Laval en 1795 et 1796 où il achète nationalement la Fleurettière de Grenoux en 1793, et vend en 1802 le Petit-Aligné, étant à Nîmes[6].
Écartelé ; aux 1 et 4 d'argent à l'épée haute en pal de sable, montée d'or ; au 2 de baron-militaire, qui est de gueules à l’épée haute d'argent ; au 3 d'azur, au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent[9]
Famille et descendance
Malgré ses deux mariages et ses 7 enfants[10], un seul lui survivra, Justin-Adolphe Pilotte de la Barollière, qui décèdera sans postérité[2].
Notes et références
↑ a et bLouis de la Roque et Edouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 : publié d'après les procès-verbaux officiels, Paris, E. Dentu et Aug. Aubry, , 49 p. (lire en ligne), p. 25
↑Ce dernier qualifie La Barolière « un des plus tristes serviteurs que l'ancien régime eût légués au nouveau », et publie à l'appui de cette opinion une lettre qui révèle les plus déplorables principes en fait d'honneur militaire.
Albert Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 54.
Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, Honoré Champion, , 440 p. (lire en ligne), p. 372 et 373.
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, Librairie G. Saffroy, , 2 vol, p. 16
Mémoires politiques et militaires du général Tercier, écrits vers 1820. C. de la Chanoinie, Paris, 1891, in-8°. Lire en ligne sur Manioc.org