Pendant une tournée dans le Nord de la France durant l'été 1966, il met en scène Huis clos de Jean-Paul Sartre. À Paris, il fait scandale en présentant la pièce de Rainer Werner FassbinderLes Larmes amères de Petra von Kant avec une handicapée poussée dans une chaise[réf. nécessaire]. À Grenoble, il sympathise avec Jean-Luc Godard[réf. nécessaire] et travaille dans son studio avec les bandes magnétiques afin de rendre le cinéma plus léger dans le transport[7][source insuffisante]. Il expérimente avec les acteurs : théâtre en rond/théâtre en bloque, dans lequel on voit les acteurs de tous les côtés, méthodes de relaxation d'acteurs comme dans sa mise en scène de Christophe Colomb, dans laquelle les acteurs doivent expérimenter la peur de la chute à la fin du monde dans le bateau sous une forme d'hypnose. Ces expériences de théâtre lui sont utiles plus tard comme réalisateur de cinéma (direction d'acteurs)[8].
Carrière d'auteur de bande dessinée
Évolution
Aux limites du réel : la série Jaunes. C'est le premier volume de la série Jaunes, Labyrinthe étant le dernier de la série de sept albums. Le Bal du rat mort[9] fut le premier album à succès de Jan Bucquoy, édité à plusieurs reprises par les éditeurs Michel Deligne et Glénat en français et en néerlandais. L'auteur est apparenté au réalisme magique, dont Le Bal du rat mort était le premier volume dans ce style, ainsi que démontre aussi sa série de bande dessinée Daniël Jaunes avec dessins de Tito.
Un des éléments du réalisme magique est l'interconnexion du temps et de l'espace (répandue dans la science-fiction américaine : par exemple l'auteur Keith Laumer dans Imperium). Dans Aux limites du réel (le mot « Jaunes » a expressément un double sens), Daniël reçoit sa carte de membre de Rex (parti de Léon Degrelle) quarante ans après la date d'envoi tandis que Jean Lamorgue se souvient plus du temps et des endroits dans lesquels il est passé. Le protagoniste du Bal du rat mort et celui de la série Jaunes sont des inspecteurs de police qui ont une fiancée qui les attend à Bruxelles (Lisa et Margot), ils vivent avec leur mère et en même temps ils sont attirés par des femmes magiques (Amalia dans Jaunes et la fille du fakir, Myriam, dans Le Bal du rat mort).
« C'est une psychanalyse d'un personnage qui dure dix ans. À travers le désordre qu'il y a en lui, Jaunes veut mettre de l'ordre dans le monde. Les deux derniers Hôtel des thermes et Labyrinthe finissent cette psychanalyse au terme de laquelle il va renaître. Jaunes est comme le phénix. » Entretien avec l'auteur dans La Cité, 7 au : Tito et Bucquoy rient Jaunes.
Dans Jaunes s'ajoute au thème de la psychanalyse omniprésent chez l'auteur et dans Le Bal du rat mort, le mélange des lieux et surtout des temps : « Je vous ai vu mort tué d'une balle par Desmarets »Jaunes, Éd. Glénat, p. 9.
Autre bande dessinée fantastique du même auteur et comparaison: La Nuit du Bouc, album de la série Alain Moreau dont il est le scénariste, et qui est dessinée par Marc Hernu. Le monde du fantastique prend une place importante dans l'œuvre du scénariste du Bal du rat mort. Dans La Nuit du bouc[10], Jan Bucquoy développe déjà le thème de la sorcellerie avec l'adoration d'un bouc. De même avec Retour au pays noir le protagoniste va à la recherche de sa vraie identité en confrontation avec son passé et les révoltes minières. Dans La Nuit du bouc, un curieux personnage nommé Stassen, qu'on appelle « vieux fou », est un chasseur de rats mais il chasse aussi les chats qu'il écorche et qu'il pend ensuite à sa porte la nuit du bouc. C'est une allusion au personnage de Myriam la prostituée dans Le Bal du rat mort, qui dit à Jean Lamorgue après une nuit d'amour : « Non, je n'aime pas les rats, je préfère les chats ! » et à la question de Lamorgue : « Vous n'avez rien remarqué ? » elle répond : « Si, les chats sont repartis en Mésopotamie... ». Ce qui veut dire que les chats ont abandonné la lutte contre les rats à Ostende.
« Il est le contraire des bons faiseurs de scénarios, des gens réconfortants qui ne commettent pas ses erreurs, mais qui ont tellement moins à dire. »
— Robert Rouyet dans Les chemins de la gloire sont couverts de boue, Le Soir, .
Personnages
Ses héros (par exemple Jean Lamorgue dans Le Bal du rat mort ou Raymond Lécluse dans Les Chemins de la gloire, qui proclame à la fin du premier tome : « Paris, à nous deux ! »)[15] sont souvent inspirés par les personnages principaux d’Honoré de Balzac[16](comme Lucien de Rubempré, Eugène-Louis de Rastignac, etc.) avec les thèmes récurrents de la grandeur, la splendeur, avec la chute, la décadence, les illusions perdues et les misères. Par contre les personnages de ses films sont des anti-héros qui transcendent plutôt l'optimisme des protagonistes de Charles Dickens comme David Copperfield ou Oliver Twist. Son approche réaliste des personnages[17] dans ses films et bandes dessinées est due à Georg Lukacs, auteur qu'il a appris à connaître grâce à sa lecture de Guy Debord[18] et son interprétation du fétichisme de la marchandise[19].
Liste de bandes dessinées
Voir lien externe : Bibliographie de bandes dessinées[20].
Cet album bénéficie d'un tirage limité à 1500 ex. en grand format en noir et blanc dans la collection « Trait pour trait » accompagné d'une sérigraphie.
Un jeune homme ambitieux, Glénat, 1986.
3. La Kermesse ensablée, Glénat, coll. « Vécu », Grenoble, novembre 1990 Scénario : Jan Bucquoy - Dessin : Daniel Hulet - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-7234-1136-2)
Int. Les Chemins de la gloire[23], Glénat, coll. « [Les Intégrales] », Grenoble, 13 janvier 2013 Scénario : Jan Bucquoy, Daniel Hulet - Dessin et couleurs : Daniel Hulet - (ISBN978-2-7234-8977-5)
Chroniques de fin de siècle
1. Autonomes, Ansaldi, 1985 Scénario : Jan Bucquoy - Dessin et couleurs : Jacques Santi - (ISBN2-87137-006-0)
2. Mourir à Creys-Malville, Ansaldi, août 1986 Scénario : Jan Bucquoy - Dessin et couleurs : Jacques Santi - (ISBN2-87137-012-5)
2. L'Été à Beaumont, Loempia, coll. « Himalaya », janvier 1990 Scénario : Jan Bucquoy - Dessin : Erwin Sels - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8035-0212-7)
3. Brooklyn blues, Loempia, coll. « Himalaya », janvier 1991 Scénario : Jan Bucquoy - Dessin : Erwin Sels - Couleurs : quadrichromie - (ISBN2-8035-0233-X)
Carrière politique
Il a été proche de quatre partis politiques : BANAAN(nl) (Beter Alternatieven Nastreven Als Apathisch Nietsdoen), son pendant francophone BANANE[24](Bien Allumés, Nous Allons Nous Éclater), Vivant et Spirit.
Ces films partent souvent d'un sujet politique entraînant les protagonistes dans des situations burlesques, la vie sexuelle étant une métonymie pour la vie sentimentale.
Influencé par le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem et de La Société du spectacle de Guy Debord[37], il considère le monde des médias comme un spectacle continuel qui est transformé en marchandise par le capitalisme. Ceci explique en partie ses manifestations orageuses à la télévision[38].
Psychanalyse et surréalisme
Son approche de la psychanalyse de certains personnages comme Lolo Ferrari et Tintin est due à sa lecture des Écrits de Jacques Lacan[39] pour lequel il a une grande admiration[40]. Son titre du film La Jouissance des hystériques avec Claude Semal est tiré de l'ouvrage La Jouissance de l'hystérique de Lucien Israël, un des nombreux élèves de Lacan. Jan Bucquoy était considéré par le surréalistebelgeMarcel Mariën (L'Imitation du cinéma) comme étant son unique adepte[41].
L'auteur a aussi été influencé par le livre de Desmond Morris : Le Singe nu et ceci dans son approche animale de la sexualité humaine et la comparaison des hommes avec des singes[1].
Carrière de provocateur et d'artiste
Déjà dans sa jeunesse, il avait participé à une révolte ouvrière dans les usines Usinor à Dunkerque[42] et plus tard il aurait été participant de la fameuse Radio Uilenspiegel[43] qui défendait la cause des Flamands dans le Nord.
Outre les films réalisés ou dans lesquels il a joué, Jan Bucquoy est connu pour une série d'extravagances et de manifestations anarchistes. Dont :
création d'un musée de la femme et d'un Musée du slip, 1030Bruxelles dont il était le conservateur (1990). Le musée du Slip a été recréé en 2009[44],[45] ;
il a créé en 1990 le magazine satirique Belge, (30000 exemplaires) ;
il recouvre folkloriquement d'un vulgaire slip son Altesse Royale, le tout encadré et sous verre[47] ;
Il n'hésite pas à participer aux entartements de figures politiques et des médias (par exemple : Daniel Toscan du Plantier) à la demande de son complice Noël Godin[48] ;
première tentative de coup d'État le , annoncée depuis plusieurs années : manifestation et arrestation à la sortie de la place Royale, bordure de la « zone neutre », qu'il a réussi à traverser après négociation, alors qu'il lance, seul, l'assaut contre les forces de l'ordre, brandissant un drapeau anarchiste de son cru (fruit rouge et banane sur fond noir), pendant que Noël Godin chante l'hymne : Amusons-nous / Faisons les fous / La vie est si courte après tout / Ouh-ouh[51],[52] ;
deuxième tentative de coup d'État le , arrestation par deux policiers dans la zone neutre autour du parlement[53] ;
troisième tentative de coup d'État le , parvient après discussion avec un monsieur en cravate à pénétrer avec son complice à l'intérieur du palais royal. Sort discrètement par l'arrière toujours avec son compagnon sous les seuls regards de gens assermentés et d'un cycliste en chaussures noir-jaune-rouge, pantalon de treillis vert kaki, braguette ouverte, slip jaune, sachets en plastique bleu-blanc-rouge, pull jaune en coton de la 3e batterie de cuisine du 61e RA dont la devise est Sursum Corda (Élevons les cœurs), perruque-bonnet rasta ;
quatrième tentative de coup d'État le , de nouveau un très bel échec, la partie n'est pas terminée[54].
Carrière d'écrivain
Jan Bucquoy a débuté comme romancier en 1976 avec Elles vivent sous terre et ne sortent que la nuit. - Textes - éd. Oswald, Paris.
La Disparue du port d'Anvers, 1979, éditions MDM, Paris.
Il a repris sa carrière d'écrivain avec un récit autobiographique dont le titre du livre est significatif : La Vie est belge
La Belgique et moi, nous sommes un couple, même si on nique qu'une fois par an[55].
Réception de son œuvre
Critiques de la presse francophone
Jan Bucquoy fait l'objet de nombreuses critiques dans la presse francophone, certaines saluant son intelligence[5], d'autres regrettant la grossièreté ou la lourdeur du propos :
« Bucquoy, enfant des Provos et de Mai 68, éternellement caca-boudin, éperdument en quête de martyre médiatique, animateur de théâtre expérimental, poète à ses heures, affreux jojo de l'écriture, à l'occasion show-man extravagant, bouillonnant de projets de livres et de films, antiroyaliste à crever, iconoclaste sardonique et bon enfant, véritable histoire belge ambulante. Lui, l'anarcho jusqu'à la moelle, qui finit ainsi ses poèmes : C'est pourquoi/Je préfère le noir/Au rouge/Même si je fais semblant/De choisir »[56].
« Bucquoy est un pénible bouffon, son art se résume à faire l'apologie du mauvais goût. » Juan Miralles dans La Dernière Heure.
« Il est sans doute difficile, sinon impossible, de dénicher aujourd'hui un personnage public aussi vulgaire, aussi bête, aussi creux que Jan Bucquoy. » A.P. dans La Libre Belgique.
« Ce barbu est une teigne. Ses dialogues sont aiguisés comme un merlin neuf et son humour est glacial. Mais quel plaisir. » Fr. Cérésa dans Le Nouvel Observateur.
« Intelligent pervers. » Jacques De Decker dans Le Soir.
« Intelligent, cultivé. » Anne Verdonckt dans L'Instant.
« Jan Bucquoy continue son œuvre. Soulever le couvercle pour que tout le monde respire. » André Kamp dans Le Vif/L'Express.
Un article du magazine Généreux suggère que les provocations sont une forme d'autodérision de Jan Bucquoy qui tourne souvent à l'autodestruction de sa carrière (par exemple, comme auteur de bande dessinée La Vie sexuelle de Tintin)[57].
« Provocateur, bouffon du roi, cinéaste, artiste, conservateur du Musée du slip, Jan Bucquoy est à la Belgique iconoclaste ce que Philippe et Mathilde sont à la monarchie : un monument ![5] » Nicolas Crousse dans Le Soir du .
↑ a et bEntretien de Giovanni Ambrosio du à Bruxelles. Thèse de l'université de Naples, département littérature, 2002-2003 : Le surréalisme est un état d'esprit. Le surréalisme, via l'imaginaire, arrive à faire ce que le pervers n'a pas réussi à faire. Tous ceux qui viennent du surréalisme révolutionnaire venaient en Belgique, pour faire des réunions, ils allaient au Dolle Mol avec Marcel Mariën.
↑Entretien de C. Carrière dans Magazine Nova, p. 37 : Le cinéma néo-situ remet le spectateur à sa place en montrant des héros si minables qu'il ne peut y avoir d'identification. Tout est basé sur l'illusion, on vit dans une publicité permanente. Contre cette dictature du prime-time [émission en première partie de soirée], les artistes ne peuvent plus discourir : ils doivent prendre les armes.
↑Jan Bucquoy a toujours adopté une position soixante-huitarde, il est donc normal qu'il soit resté situationniste. La Voix du Nord, D.R.S., mardi .
↑éd. Ansaldi 1986, (ISBN2-87137-000-1). « Cela débute comme une banale enquête policière. Des prostituées sont assassinées. Un point commun entre elles : ces filles viennent de Tongerlo. L'inspecteur Alain Moreau est envoyé dans le Limbourg. Et là, tout bascule dans le fantastique. ». Alain Germoz dans Pourquoi Pas ? .
L'inspecteur Moreau à la page 20 :
« Nous ne sommes pas très portés sur les rats à la criminelle. »
↑Il est remarquable que les auteurs Balzac et Dickens ont influencé aussi bien Jan Bucquoy que Hergé. Knack, special Kuifje, Tintin, les secrets d'une œuvre, Lire, hors série, 12 déc. 2006, p. 82.
↑Entretien avec Giovanni Ambrosio, cité : « Le problème chez Guy Debord, comme chez Karl Marx et Georg Lukacs, c'est le refus de la psychanalyse. Debord a préféré commencer à boire pour retrouver un peu son inconscient ».
↑Provocation en Première Belgique, numéro 224, octobre 1995, p. IV ; et Camping Cosmos en Première Belgique numéro 232, juillet 1996, p. 2 ; par Claude Devos. Voir site : Les films de Jan Bucquoy.
↑Mon coup d'État est basé sur les théories de Freud et de Lacan qui restent pour moi des grands penseurs, puisqu'ils ont creusé derrière ce que Marx n'a pas fait. Entretien cité avec Giovanni Ambrosio.
↑Marcel Mariën a écrit spécialement pour son adepte : La Défense Bucquoy, Bruxelles, Les Lèvres nues, 1992. Voir aussi : Noël Godin, Entartons, entartons, les pompeux cornichons !, Flammarion, , 362 p. (ISBN978-2-08-068546-9 et 2-08-068546-5), p. 199.
Le , Bucquoy entre menottes au poing dans le box des accusés. À Liège, ce procès de la Galerie du Cirque Divers, est ressenti comme une parodie et le procès du fou du roi est un exutoire, la théâtralisation d'une relation hystérique entre un pays coincé et ses quelques souris sauvages. Selon l'experte du tribunal, une psychiatre, sa démarche provocatrice a beau paraître primaire, elle est en vérité extrêmement réfléchie... Bucquoy sera acquitté et réhabilité.
↑En Belgique, je suis connu pour un coupeur de têtes depuis que j'ai organisé la décapitation de la statue du roi Baudouin sur la Grand-Place de Bruxelles. La vie est belge, op. cit. p. 113.
Il s'agit d'un meurtre métaphorique de la figure du père dans le sens lacanien. Voir aussi : Sigmund Freud, L'Interprétation des rêves, Paris, France Loisirs, , 610 p. (ISBN978-2-7242-4260-7 et 2-7242-4260-2), p. 449,
C'est ce buste qui lui apparaît comme ayant eu un accident.
↑The Bulletin, numéro 48 du 18 décembre 2008, p. 14 : "Absconding with the country" : « As Belgian as the Manneken Pis, slapstick anarchist jan Bucquoy has stormed the Royal Palace for the last time. At his new exhibition in the captial, he tells Cleveland Moffet about his plans to transfer the revolution, and the good life, to France ».
Philippe Dubois et Edouard Arnoldy : Ça tourne depuis cent ans : une histoire du cinéma francophone de Belgique, Bruxelles, Communauté française de Belgique, Wallonie-Bruxelles, 1995, p. 134 (OCLC716402677).
Sojcher, Frédéric, La Kermesse héroïque du cinéma belge, Paris, L'Harmattan, 1999, vol. III, p. 125-131.
Thomas, Paul, Un siècle de cinéma belge, Quaregnon, Quorum, 1996, p. 273-274.
Thys, Marianne, Belgian cinema/Cinéma Belge, Gand, Ludion/Flammarion, 1999, p. 135 et 252.
Tular, J., Dictionnaire du cinéma. Les Réalisateurs, Paris, éditions R. Captour, 1999, p. 136.
(nl) Francis De Smet, Het Bal du Rat mort, Ostende, revue folklorique De Plate, numéro de entièrement consacré à l'article sur la bande dessinée Le Bal du rat mort.
Articles
Philippe Deprez, « Crème et Châtiment de Jan Bucquoy », Cinergie, (lire en ligne, consulté le )
Luc Honorez et Alain Dewez, « Bucquoy et la jouissance des hystériques Le cinéaste belge continue sa quête de la bizarre âme belge dans sa série sur la vie sexuelle », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
Nicolas Crousse, « Les Racines élémentaires de Jan Bucquoy : « Ma mère s’inquiétait. Elle me disait : toi, tu es incontrôlable, tu vas finir en prison... » », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).