Victor-Emmanuel II de Savoie maintient la constitution libérale octroyée par son père au Piémont-Sardaigne (le Statuto), permettant à la dynastie d’apparaître comme la championne des aspirations libérales et nationales du pays. Peu intéressé par la politique, il laisse le gouvernement à ses ministres d’Azeglio, Rattazzi ou Cavour.
9 janvier : le président du Conseil Massimo d'Azeglio dissout la Chambre et les élections donnent la victoire aux modérés. La paix avec l’Autriche peut enfin être signée. Le ministère d’Azeglio s’engage sur la voie des réformes. Cavour entre au gouvernement où il cumule les portefeuilles de l’Industrie, de l’Agriculture, du Commerce et de la Marine, puis des Finances (1851).