Après des études de médecine, devenu chrétien, il intègre l'ordre dominicain en 1953. Il accomplit ses études de théologie à la faculté dominicaine du Saulchoir, et soutient une thèse de doctorat d'État en théologie à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg[3]. Sa « théologie littéraire » comporte deux versants. Le premier inauguré en 1973 se définit comme l'écriture littéraire de l'expérience et de la réflexion chrétiennes. Le second, développé à partir de 1980 consiste en une lecture théologique de la littérature, avec une série d'études qui seront réunies en volumes et complétées à partir de 1987 par le bulletin critique annuel dans la Revue des sciences philosophiques et théologiques. Cette double orientation se veut paradigmatique d'un rapport entre le christianisme et la culture.
Il est codirecteur de la revue Concilium de 1970 à 1996, directeur de La Vie spirituelle de 1988 à 1996. En 1977, il donne les Gifford Lectures à Edimbourg sur Pierre Bayle et la question du mal. Son bulletin de théologie littéraire paraît chaque année dans la Revue des sciences philosophiques et théologiques. À partir de 1992, il passe une partie de sa vie en Haute-Provence, au pied de la face nord du mont Ventoux, puis en Normandie à partir de 2014. En 1995 il devient professeur au département d'esthétique du Centre Sèvres jusqu'en 2011. En 2000, il est invité à donner les leçons Aula Joan Maragal à Barcelone, sur la littérature et l'inquiétude de l'absolu.