Jean Coulomb entré, en 1923, à l'École Normale Supérieure rue d'Ulm, passe l'agrégation de mathématiques en 1926 et s'intéresse d'abord à l'algèbre quantique. Il est nommé assistant de Marcel Brillouin, professeur au Collège de France. Il soutient, en 1931, une thèse sur la génération des ondes sismiques de Rayleigh, où il généralise les fonctions de Bessel. En 1932, il est nommé physicien-adjoint à l’Observatoire de Physique du Globe du Puy-de-Dôme. Il y effectue des mesures de l'électricité atmosphérique et du champ magnétique, dont il étudie les variations. Avec G.Grenet, directeur de l'Observatoire, il développe la théorie des sismographes électromécaniques qui est restée fondamentale jusqu'à l'arrivée des amplificateurs électroniques. En 1937, il est nommé directeur de l'Institut de météorologie et de physique du globe d'Algérie[2].
À la création du Conseil supérieur de la recherche scientifique[3] en 1933, sous l'impulsion de Jean Perrin, il est appelé dans un collège Jeunes avec d'autres figures montantes dans leur domaine comme André Weil et Pierre Auger[4].
D'avril 1935 à 1937, il est membre du groupe Bourbaki[5].
En 1956, Jean Coulomb est nommé directeur adjoint du CNRS[4], puis, après le départ de Gaston Dupouy en 1957, directeur général, poste qu'il occupe jusqu'en 1962[6]. Il place sa direction sous le signe de la liberté et affirme préférer « l’excès de liberté » à « l’excès d’organisation »[4],[7].
Il succède à Pierre Auger à la présidence du CNES de 1962 à 1967[8]. Les deux années suivantes, il est président du Bureau des longitudes.
Ses travaux portent sur la sismologie (théorie des ondes superficielles)[10], sur le géomagnétisme[11],[12], sur la météorologie (électricité atmosphérique, physique des nuages)[13].
↑J. Coulomb et P. Molard, « Propagation des ondes séismiques T dans la mer des Antilles », Annales de Geophysique, vol. 8, , p. 264.
↑J. Coulomb, « Les Pulsations du Champ magnétique terrestre », Annuaire du Bureau des Longitudes, .
↑J. Coulomb, « Les pulsations du champ magnétique terrestre et des courants telluriques », Annals of Geophysics, vol. 12, no 4, , p. 461 (lire en ligne).
↑H. Sauvageot et J. Coulomb, « Radarmétéorologie : télédétection active de l’atmosphère », Collection technique et scientifique des telecommunications, Eyrolles, , p. 296 (lire en ligne).