Il a laissé plusieurs publications sur les Ardennes, ainsi que de nombreux articles politiques et littéraires[2]. Il a écrit notamment contre l'abolition de la peine de mort[1].
Il est nommé sous-bibliothécaire de Charleville en 1840, en parallèle de son travail d'enseignant, puis bibliothécaire en titre en 1847, et le reste jusqu'à sa mort, en 1886[3].
Son chemin croise à plusieurs reprises celui d'Arthur Rimbaud dans les années 1860 et le début des années 1870. Il est son professeur de rhétorique au collège[4] mais Arthur Rimbaud l'évoque également sans le nommer comme bibliothécaire (irascible), dans le poème Les Assis[5].
Publications
Il a laissé notamment :
Géographie historique du département des Ardennes, 1836, 2e édition en 1838.
Réflexions sur les dangers d'abolir la peine de mort : suivies de Considérations pour arriver à la connaissance de la vérité en matière criminelle, 1840.
Réponse aux partisans de l'abolition de la peine de mort : suivie de réflexions sur l'abus anti-social que l'on fait des circonstances atténuantes en matière criminelle, 1842.
Abrégé de la géographie historique du département des Ardennes, à l'usage des écoles primaires, 1846.
Statistique monumentale du Diocèse de Reims N°II, Monuments historiques proprement dits : département des Ardennes, Paris , 1853.
Histoire de Charleville, 1854, réédition en 1986 et en 2011[2].
Chemins de fer des Ardennes, guide-itinéraire, de Reims à Laon, Reims à Charleville, Charleville à Nouzon, Charleville à Sedan, 1860.
Lettres d'un Champenois à propos du temps présent, 1862.