Jean Maksud fait ses études secondaires au petit Séminaire la Maladrerie à Caen en 1940 ; en 1947, il poursuit ses études chez les Pères blancs dans la maison de philosophie, à Kerlois[Quoi ?]. Il commence son noviciat le à Maison-Carrée en Algérie puis étudie la théologie au scolasticat Sainte-Croix de Thibar en Tunisie. C'est là qu'il prononce son serment missionnaire en 1954.
Prêtrise
Jean Maksud est ordonné prêtre le à Thibar en Tunisie. Le il rejoint le petit séminaire Sainte-Anne de l'Église grecque-catholique melkite, à Rayak au Liban. Il est nommé à Manouba en Tunisie le , puis en Algérie, économe du collège Mansourah à Constantine le , puis directeur des études au même collège le . Il est nommé supérieur de Beni Yenni le . Il est Supérieur du collège El-Harrach le .
Le il est élu conseiller régional des Pères blancs pour l'Algérie Nord. Le , il est directeur de la revue Peuples du Monde à Paris jusqu'en 1989, puis il enchaîne ensuite entre 1989 et 1990 avec la « Voix d'Afrique ».
Directeur Général de L'Œuvre d'Orient
Il est nommé directeur général de L'Œuvre d'Orient, association fondée[4] le [5], sous le nom « Œuvre des Écoles d'Orient »[6] le et conserve cette fonction jusqu'en 2001. Il est le 2e père blanc à être nommé directeur général de L'Œuvre d'Orient. Avant lui, monseigneur Félix Charmetant, le 4e directeur général a occupé ce poste pendant 39 ans, était lui aussi père blanc, sans oublier le 1er directeur général le futur cardinal Charles Lavigerie, qui a été le fondateur des pères blancs.
En 1998, les statuts de L'Œuvre d'Orient changent radicalement pour se mettre en conformité avec les critères de gestion désintéressée précisés par l'instruction administrative du de la même année. Mgr Jean Maksud démissionne alors de son poste d'administrateur-directeur général pour ne garder que celui de directeur général avec droit d'assister au conseil d'administration sans droit de vote[7]. Mgr Jean Maksud a notamment créé le supplément du bulletin[8] de L'Œuvre d'Orient appelé « Lettre d'Information » lancé en , avec en en-tête « Œuvre d'Orient - au service des chrétiens d'Orient ».
Il est fait archimandrite de l'Église grecque-catholique melkite[9] par S. B. Maxime V Hakim , patriarche de l'Église grecque-catholique melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem le au siège patriarcal de Raboueh au Liban[9]. Son successeur est l'abbé Philippe Brizard, curé de Notre-Dame d'Auteuil, qui lui succède le .