Il participe au championnat de la NASCAR Cup Series 2023 en programme partiel au volant de la voiture Chevrolet no 84 de la Legacy Motor Club(en) après y avoir participé en programme complet pendant dix-neuf saisons (2002-2020) au volant de la voiture Chevrolet no 48 de la Hendrick Motorsports. Cette dernière voiture a principalement été sponsorisée par Lowe's et Kobalt Tools(en) du début des années 2000 jusqu'à 2018 et ensuite par la société Ally Financial.
Il est réputé pour avoir remporté sept titres en NASCAR Cup Series dont cinq titres consécutivement (2006, 2007, 2008, 2009 et 2010) avant d'en remporter deux autres en 2013 et 2016.
En 2013, Jimmie Johnson entre un peu plus dans l'histoire de la NASCAR en réalisant pour la première fois depuis l'instauration des plaques de restriction, le « sweep » à Daytona consistant à remporter le Daytona 500 et le Coke Zero 400. Le , il devient le premier pilote de l'histoire à remporter au moins huit courses sur le circuit de Dover. Le , il gagne son 4eCoca-Cola 600, son premier depuis la saison 2005. Il devient le meilleur pilote de l'histoire à Charlotte, avec 7 succès. Le , il gagne pour la 10e fois sur le « Monster mile » de Dover, devenant le seul pilote en activité et le 5e pilote de l'histoire à remporter dix victoires sur une même piste.
Le , Jimmie Johnson égale le nombre de victoires de Dale Earnhardt (76) en remportant pour la 5e fois la course d'Atlanta. Le suivant, il remporte son 7e titre[1] en gagnant pour la première fois sur l'Homestead-Miami Speedway. Il égale ainsi le record de victoires en championnat de Cup Series détenu par Richard Petty et Dale Earnhardt.
Le , Jimmie Johnson remporte sa 83e course en Cup Series et pour la 11e fois de sa carrière celle courue sur le Dover égalant le record détenu par Cale Yarborough. Avec onze victoires sur le Dover International Speedway, Jimmie Johnson entre dans le cercle très fermé des pilotes ayant remporté au moins onze victoires sur une seule piste, rejoignant ainsi Richard Petty et Darrell Waltrip.
Johnson est éliminé de la course au titre de la saison 2017 lors de la huitième course de la phase finale (round of 8) à la suite d'une crevaison survenue au Phoenix international raceway.
En 2018, Jimmie Johnson est éliminé durant le 1er tour de la phase finale (round of 16) à l'occasion du Bank of America 500 remporté par Ryan Blaney et qui se déroulait pour la 1re fois sur le ROVAL (circuit mi-routier, mi-ovale). À la suite d'un accrochage avec Martin Truex Jr. dans le dernier virage de la course, il termine à la 8e place et se retrouve provisoirement classé ex æquo avec Kyle Larson et Aric Almirola. Il est cependant éliminé au tiebreak, ses résultats lors des deux premières courses du round of 16 étant moins bonnes que ses deux rivaux.
En 2019, Jimmie Johnson ne se qualifie pas pour la première fois de sa carrière, pour la phase finale du championnat. Il termine la saison en 18e position, soit son moins bon classement en carrière. Comme en 2018, il ne remporte aucune course durant cette saison.
Le , Jimmie Johnson annonce que 2020 sera sa dernière saison de course à plein temps en NASCAR[2].
En , Jimmie Johnson et la division Indycar de la Chip Ganassi Racing annoncent que Johnson a signé un contrat de 2 ans au cours desquels il participera au championnat d'IndyCar Series sur les circuits routiers et de villes.
Débuts dans le sport automobile
Débuts (moto-cross)
Jimmie Johnson est né en 1975 à El Cajon. Durant son enfance, il est passionné de courses mécaniques et dès l'âge de 5 ans, il entame sa carrière de pilote en moto-cross avec une machine de 50 cm3. Très performant, il évolue vers la catégorie des 60 cm3 à l'âge de 8 ans. Il y remporte le championnat haut la main malgré quelques blessures au genou à la suite de quelques chutes.
Le off-road
Dans les années 1990, il décide de changer complètement de cap afin de passer des deux aux quatre-roues, poussé par Nelson & Nelson Racing. Il participe à de nombreux championnats off-road simultanément, tel le SODA (Short-course Off-road Drivers Association) et le SCORE International, ainsi que le Mickey Thompson Entertainment Group. Il accumule alors de nombreux trophées dans les trois catégories, accumulant en tout 25 victoires, une centaine de podiums ainsi que le titre de « Débutant de l'année » (Rookie of the Year) dans les trois disciplines. Après s'être fait connaitre auprès de Herb Fischel, directeur de la branche compétition de General Motors, il intègre l'équipe de SODA, Herzog Motorsports, deux années durant (1996 et 1997).
American Speed Association
Ses résultats prometteurs dans sa nouvelle écurie (six courses gagnées sur seize disputées) l'incitent à rejoindre la American Speed Association (ASA) en 1998, alors qu'il n'a participé qu'à six courses de stock-car jusque-là. Ce changement lui sera très bénéfique, car sa quatrième position au classement général à la fin de la saison lui permet d'obtenir le titre de « Débutant de l'année ». À la même époque, il entame sa carrière en en Xfinity Series (deuxième division de la NASCAR), prenant part à quatre épreuves dans cette discipline.
En 1999, il continue sur sa lancée en courant aussi bien en ASA qu'en Xfinity Series. Il remporte deux victoires en ASA, et décroche une troisième place au classement général à la fin de la saison.
Busch Series
En 2000, la Herzog Motorsports donne l'occasion à Jimmie de devenir un pilote complet dans la deuxième division de la NASCAR, les Busch Series (aujourd'hui Xfinity Series). Alors qu'Alltel, son principal sponsor, quitte son écurie, il parvient à terminer dixième au classement général avec le titre de « Débutant de l'année ». Il rencontre le quadruple champion Jeff Gordon et les deux hommes deviennent amis.
En 2001, il décroche la huitième place au classement général et se fait remarquer par la Hendrick Motorsports, notamment grâce à ses bons résultats et aux recommandations de Jeff Gordon. Il est donc engagé dans la principale division de la NASCAR pour 2002, la Winston Cup.
Johnson a été classé No. 1 au classement Forbes des athlètes les plus influents lors de deux années consécutives (2011, 2012).
Records
Avec 83 victoires, Johnson occupe le 6e rang des pilotes les plus victorieux de l'histoire de la NASCAR Cup Series et le 3e rang de l'ère moderne (1972–présent).
Johnson est le pilote le plus titré sur les pistes suivantes :
Jusqu'à la saison 2018-2019, Johnson était également le seul pilote à s'être toujours qualifié dans les play-off NASCAR Cup Series depuis leur instauration en 2004.
Liste des victoires Cup Series
Saison 2002 (3) : Fontana (28/04), Dover (02/06), Dover (22/09)
Saison 2003 (3) : Charlotte (25/05), Loudon (20/07), Loudon (14/09)
Saison 2004 (8) : Darlington (21/03), Charlotte (30/05), Pocono (13/06), Pocono (01/08), Charlotte (16/10), Martinsville (24/10), Atlanta (31/10/), Darlington (14/11)
Saison 2005 (4) : Las Vegas (13/03), Charlotte (29/05), Dover (25/09), Charlotte (15/10)
Saison 2006 (5) : Daytona (19/02), Las Vegas (12/03), Talladega (01/05), Indianapolis (06/08), Martinsville (22/10)
Saison 2007 (10) : Las Vegas (11/03), Atlanta (18/03), Martinsville (01/04), Richmond (06/05), Fontana (02/09), Richmond (08/09), Martinsville (21/10), Atlanta (28/10), Fort Worth (04/11), Phoenix (11/11)
Saison 2008 (7) : Phoenix (12/04), Indianapolis (27/07), Fontana (31/08), Richmond (07/09), Kansas (28/09), Martinsville (19/10), Phoenix (09/11)
Saison 2009 (7) : Martinsville (29/03), Dover (31/05), Indianapolis v(26/07), Dover (27/09), Fontana (11/10), Charlotte (17/10), Phoenix (15/11)
Saison 2010 (6) : Fontana (21/02), Las Vegas (28/02), Bristol (21/03), Somoma (20/06), Loudon (27/06), Dover (26/09)
Saison 2011 (2) : Talladega (17/04), Kansas (09/10)
Saison 2012 (5) : Darlington (12/05), Dover (03/06), Indianapolis (29/07), Martinsville (28/10), Texas (04/11)