Josef Beran passe dix-sept ans dans les prisons nazies puis communistes. Arrêté par les Nazis en 1942 et libéré de Dachau en 1945[1], il est nommé archevêque de Prague l'année suivante.
Vigoureux dénonciateur des restrictions de la liberté des droits civiques et religieux imposées dans son pays après l'implantation du gouvernement communiste, un sermon enflammé prononcé à la cathédrale de Prague lui vaut une nouvelle arrestation en 1949.
Il est transféré à la prison de Roslov en 1951, où il demeure douze ans et n'est relâché qu'en 1963. Interdit de séjour en Tchécoslovaquie, il part en exil pour Rome où il demeure jusqu'à son décès.