Le jour J, qui marque le premier jour de la bataille de Normandie (opération Overlord), opposant les forces allemandes de la Wehrmacht (et ses troupes supplétives), et les troupes de débarquement des forces Alliées du SHAEF, est une opération ayant lieu sur des plages normandes en France occupée, prévue le mais finalement repoussée au mardi en raison des conditions météorologiques. Cette opération militaire, baptisée Neptune, fut une des opérations majeures de l'histoire, tant par ses complications que par l'importance des moyens mis en œuvre. L'idée d'une opération militaire apparut dès 1942 mais le début de l'organisation ne commença qu'en . C'est le général Dwight D. Eisenhower qui fut chargé de la mise en place de l'opération.
Le , les gigantesques convois, qui ont déjà appareillé des ports anglais, doivent faire demi-tour sur une mer de plus en plus démontée. Vers 22 h, après avoir pris connaissance du communiqué météorologique, le chef allié Dwight D. Eisenhower annonce l'irrévocable décision que le débarquement aura lieu le : « Je n'aime pas cela, déclare-t-il, mais il me semble que nous n'avons pas le choix… Je suis absolument persuadé que nous devons donner l'ordre… »
La nuit du 5 au , l'armada, la plus formidable jamais rassemblée, s'approche des côtes françaises : 2 727 bateaux de types les plus variés chargent ou remorquent plus de 2 500 engins de débarquement escortés par 590 navires de guerre, dont 23 croiseurs et 5 cuirassés[2].
À 3 h 14 le , des bombardiers larguent leurs cargaisons sur les plages choisies. À 3 h 30, 13 300 parachutistes des 101e division aéroportée ,82e division aéroportée américaines et 6e division aéroportée (Royaume-Uni) sont parachutés sur le Cotentin et sur l'Orne (fleuve). Ces unités ont pour mission de tenir et capturer des têtes de pont libérant les accès des plages, permettant ainsi aux troupes fraîchement débarquées de pénétrer à l'intérieur des terres. Les erreurs de largages alliées engendrent une totale désorganisation du côté allemand empêchant une contre-attaque. De nombreux parachutistes se noient dans les zones volontairement inondées par les Allemands, en partie à cause du poids de leur équipement.
Des différentes plages où ont débarqué les Alliés, c'est Omaha Beach, surnommée « Bloody Omaha » (« Omaha la sanglante »), qui connut le plus de pertes humaines.
On compte au total 1 500 000 hommes qui ont débarqué sur les plages de Normandie à la fin du mois de [7].
« Devant eux, le capitaine ouvre solennellement une enveloppe jaune cachetée. Le contenu est d'un laconisme extraordinaire, quelques mots qui font chanceler les consciences : « Jour J : 16 avril. Heure H : 6 heures. » »
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↑Western & Eastern Task forces, navires amiraux compris (Yves Buffetaut, Navires du débarquement, Marines éditions, p. 55-66).
↑Alain Pierret, De la case africaine à la villa romaine : Un demi-siècle au service de l'État, , 498 p. (lire en ligne), p. 22.
Henry Corta, Les Bérets rouges, Amicale des Anciens Parachutistes SAS, , 329 p.
Henry Corta, Marie Chamming's, Joseph Jégo, Noël Créau et Philippe Reinhart, Qui ose gagne (France-Belgique 1943-1945, les parachutistes du 2e RCP / 4th SAS), Service historique de l'armée de terre, , 296 p. (ISBN978-2-86323-103-6)