Fils d'un médecin de campagne normand, Jules Devaux fait d'abord ses études à Caen. À 20 ans, il part à Paris pour poursuivre ses études de médecine à la Sorbonne. Il y rencontre pour la première fois Frédéric Ozanam.
En 1833, il est l'un des sept fondateurs de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Il est choisi pour en être le premier trésorier, et sera aussi le premier trésorier de la Société de Saint-Vincent-de-Paul[1].
C'est lui qui met en contact le groupe avec sœur Rosalie, qui approuve tout de suite leurs intentions et leur montre comment agir concrètement auprès des plus démunis[2].
Ayant terminé ses études de médecine, Jules Devaux quitte Paris en 1839 pour s'installer en Normandie[3]. Il exerce à Honfleur[4], puis arrête de pratiquer la médecine à la mort de sa mère[3].
Il voyage alors en Europe, surtout en Allemagne où il essaye sans succès d'installer une Conférence de la charité[3]. Il se lie à Munich avec l'abbé Maret[4]. Il épouse Adélaïde Picard en 1849[5].
(en) « Jules Devaux », dans Ronald Ramson, Hosanna!: Blessed Frederic Ozanam: Family and Friends, WestBow, (ISBN1449796834 et 9781449796839, lire en ligne), p. 89, 109-111.