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Jules Lagae suit les cours de sculpture d'après l'antique donnés par Joseph Jaquet. Ensuite, de 1882 à 1885, il fréquente l'atelier libre de Charles Van der Stappen et ensuite celui du statuaire Jef Lambeaux situé dans le vieux Saint-Gilles (Bruxelles). Grâce à lui, il apprit à connaître et à estimer Gustave Vanaise, Darío de Regoyos, Constantin Meunier et son fils Karl (artiste talentueux méconnu et mort jeune) à Saint-Gilles non loin de leurs ateliers. Mais c'est Julien Dillens avec qui il se lie d'une grande amitié qui l'influence dans son art.
Carrière et œuvres
En 1888, il remporte le Prix de Rome belge de sculpture grâce à sa statue Le Semeur[1].
Avant son départ pour l'Italie afin de parfaire sa formation artistique (de 1888 à 1892), il épouse Léonie Noulet dont il a trois enfants. Son fils Jan, né en 1897, épousera la nièce , Rose ,de Léon Frédéric, son ami intime. Spécialisé dans les portraits couplés, Jules Lagae produit des œuvres au réalisme paisible comme Mère et Enfant (1892). Attaché à la culture flamande, il conçoit beaucoup de monuments et de portraits comme celui d'Albrecht Rodenbach (1909). Le dernier monument érigé est celui du poèteGuido Gezelle en 1930 à Bruges, la ville où il meurt le . Outre à la sculpture, il aura taillé de nombreuses médailles durant sa carrière.