Elle se trouve sur la rivière Palar dans l'État du Tamil Nadu en Inde, à environ soixante-cinq de kilomètres de Madras. Elle recèle de nombreux sanctuaires dont certains datent du VIIe et VIIIe siècles[1].
Centre religieux
Gravure d'un temple de Kanchipuram de 1811
Surnommée la ville aux 1000 temples, elle n'en compte tout de même pas moins de 125. Elle attire de nombreux pèlerins et touristes. Les deux grands courants de l'hindouisme: le shivaïsme et le vishnouïsme, sont représentés à parts égales, mais aussi le jaïnisme, et le bouddhisme y fut également florissant par le passé. On y trouve les temples de :
Le Kalyana-mandapa du Varadaraja, dédié au culte de Vishnou. Probablement, première moitié du XVIIe siècle[2]
Une danseuse comme Balasaraswati a effectué son arangetram, sa première danse en public sur une scène, à l’âge de sept ans, en 1925, dans un temple de Kanchipuram[3],[4].
Centre économique
La ville compte aujourd'hui 200 000 habitants. Son économie repose essentiellement sur le tourisme et sur les tisserands de soie qui ont fait la réputation de la ville en la matière.
Voir aussi
Grands érudits et maîtres du bouddhisme qui seraient originaires de Kanchi ou qui y auraient résidés :
↑The A to Z of Hinduism, par B.M. Sullivan publié par Vision Books, page 107, (ISBN8170945216)
↑Anne-Marie Loth, Art de l'Inde : diversité et spiritualité. 1, des origines à la fin du VIIIe siècle, Bruxelles ; Paris, Chapitre Douze,, , 448 p. (ISBN2-915345-02-3), p. 369