Engagé à l'UMP, puis à LR, il soutient puis est affilié au parti présidentiel d'Emmanuel Macron à partir de 2017. Il est conseiller général puis départemental des Yvelines depuis 2011, il est maire de Poissy de 2014 à 2022, et 11e vice-président du conseil départemental des Yvelines de avril 2015 à juillet 2022. De janvier 2016 à juillet 2022, il est aussi 2e vice-président de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, délégué aux équipements et projets sportifs et culturels. Il est élu en juin 2022 et réélu, en 2024, député de la 12e circonscription des Yvelines sous bannière présidentielle, Ensemble puis Renaissance[1].
Marié à Céline Baudry[6], il est père de trois garçons[7],[3].
Carrière journalistique
Sa carrière de journaliste débute en 1989. Il commence comme pigiste au sein du groupe Hersant. Il effectue un DEUG de communication[8].
D'abord présentateur sur la chaîne câblée locale Yvelines Première dans les années 1990, il intègre en 2000 le service des sports de Canal+ qu'il dirigera par la suite[9], puis devient en 2005 directeur des sports de I-Télé[réf. nécessaire], chaîne sur laquelle il anime à partir de 2006 N’ayons pas peur du foot, un magazine où quatre personnalités viennent débattre de l’actualité du football.
En 1998, il devient président de l'AS Chatou Football et de l'AS Chatou Omnisport. Au cours de cette période, avec son ami Marc-Olivier Taccard, il lance l'école régionale de gardien de but « Joël Bats », une première dans le domaine[10]. Au cours de sa présidence à Chatou, Basile Boli signe comme joueur à l'AS Chatou, participant à la renommée de la ville[11].
Le 9 septembre 2020, il est désigné par la FFF pour devenir son représentant au sein du conseil d'administration de la LFP. Il remplace ainsi Michel Denisot[13].
Candidat sans étiquette à l'élection cantonale partielle du canton de Poissy-Sud en 2009, il récolte 513 voix soit 15,81 % et échoue au second tour face au maire UMP d'Orgeval Yannick Tasset en obtenant 46,85 % des voix contre 53,15 %[15].
Karl Olive est élu conseiller général des Yvelines (UMP), canton de Poissy-Sud le en devançant très largement avec 60,69% le candidat (PS), maire de Poissy, Frédérik Bernard[17].
En , il annonce sa candidature aux élections municipales françaises de 2014 à Poissy[18]. Investi par l'UMP, il l'emporte largement dès le premier tour (62,42 % des suffrages contre 24,84 % à son adversaire) face au candidat socialiste sortant Frédérik Bernard et devient ainsi maire de la ville le . D' à , il est président de la communauté d'agglomération P.A.C. (Poissy, Achères, Conflans-Sainte-Honorine). Le , il devient le 2e vice-président de la communauté urbaine du Grand Paris Seine et Oise.
Le , Karl Olive et Élodie Sornay sont élus conseillers départementaux du canton de Poissy (Poissy, Achères, Carrières-sous-Poissy), en remportant le second tour des élections avec 78,26 % des voix (contre 21,74 % pour le FN). Le , Karl Olive est nommé 11e vice-président du conseil départemental des Yvelines, délégué au haut-débit, et à la Communication.
Le , il crée la polémique en écrivant une lettre aux médecins de la ville de Poissy leur demandant de limiter le nombre d’arrêt de travail des agents de la ville en faisant l'amalgame entre absentéisme et arrêts de maladie, ceux ci qualifient cette lettre d’« ingérence inacceptable ». Les syndicats font le constat d'« une mafia politique » et d'« un management par la peur » exercé à l'encontre des agents[19],[20].
En , il annonce ne pas avoir renouvelé son adhésion à LR, précisant que « Wauquiez, ce n’est pas ma tasse de thé ! »[25]. En , il réadhère à LR, à l'occasion du lancement de la campagne de Pierre Bédier, qui veut reprendre la tête de la fédération LR des Yvelines. Karl Olive précise cependant : « Wauquiez, ce n’est toujours pas ma tasse de thé »[26]
En septembre 2018, il fait préfacer son livre Rendre possible l’impossible par Emmanuel Macron[27].
En juin 2019, peu après les élections européennes, il fait partie des élus de droite signataires d'une tribune annonçant leur soutien à Emmanuel Macron[28],[29]. Fin , il annonce sur RMC qu'il ne renouvellera pas son adhésion au parti Les Républicains : « Je ne renouvelle pas mon adhésion aux Républicains, pour autant je n’adhère pas à en Marche. Je suis quelqu’un de droite, gaulliste, social, populaire et humaniste »[30].
En novembre 2019, l'association Anticor lui adresse un carton « orange »[31] car il n'a pas respecté « deux points emblématiques » du protocole (la mise en place d'une charte éthique dans la mairie et le non-cumul des mandats) : Grégoire Turlotte, secrétaire général d'Anticor, voit toutefois dans ce feu orange plus « un encouragement qu'une sanction », et l'association salue les efforts en matière de démocratie de proximité (la mise en place de conseils de quartiers, la participation publique à la préparation des conseils municipaux, le rôle effectif de l'opposition dans les commissions et la mise à disposition du public des données concernant le budget de la ville et l'attribution des subventions). Elle se félicite également de la publication des comptes rendus des conseils municipaux, et précise que la déclaration d'intérêts du maire est consultable sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique[31].
Le , Karl Olive se voit confier par la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, la ministre chargée de la ville, Nadia Hai, ainsi que la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, une mission sur l’insertion par le sport des jeunes des quartiers de la politique de la ville[38]. Le , il leur remet son rapport « Faire Nation par le sport », assorties de vingt-quatre préconisations, à la suite de trois mois à la rencontre d’acteurs locaux et nationaux[39].
Le , il fait adopter un règlement municipal prévoyant le dépôt d'une caution avant la célébration des mariages, ayant constaté que certains dégénéraient (retards, fumigènes, tirs de mortier, désordres sur la voie publique, etc.)[40]. Plusieurs autres communes (dont la voisine Carrières-sous-Poissy[41]) l'imitent et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin affirme fin vouloir généraliser cette pratique[42].
Il s’engage dans le cadre de son mandat sur la lutte contre l’industrie du tabac et de la nicotine, en portant au nom du groupe Renaissance la proposition de loi transpartisane visant à interdire les cigarettes électroniques jetables (PUFFS)[48].
Le , à 2 h 40, un « individu défavorablement connu des services de police » tente d'entrer par effraction au domicile de Karl Olive avant de déposer une lettre de menace dans sa boîte aux lettres. Après l'arrestation de l'individu à 14 heures, le maire annonce porter plainte contre lui[52].
Le , à 2 h 30, Alexandre M., un individu qui le menaçait régulièrement par message depuis , réveille le voisinage de Karl Olive en sonnant à toutes les portes de la rue où habite le maire[53],[54]. Interpellé dans la matinée à proximité de l'hôtel de ville de Poissy, il est interné le soir-même en hôpital psychiatrique[55]. Poursuivi pour outrage, violence et menace de mort sur personne dépositaire de l'autorité publique, il comparaît devant le tribunal judiciaire de Versailles le et tient des propos confus à l'audience, ce qui conduit à son placement en détention provisoire dans l'attente d'une nouvelle expertise psychiatrique. Le , il est condamné à 5 ans d'interdiction d'entrer en contact avec Karl Olive, de se rendre à Poissy (où il vivait chez ses parents à moins de 600 mètres du domicile du maire) et de posséder des armes[56]. Un mois plus tard, il menace à nouveau Karl Olive, à la suite de quoi il est interné en psychiatrie le [57].
Prises de position
Droit de vote des étrangers
Il indique en s'opposer fermement au droit de vote des étrangers non-européens aux élections municipales[58].
Article 49 alinéa 3 de la Constitution
Il appelle en à employer le 49.3 pour faire adopter le projet de loi de finances, jugeant les débats à l’Assemblée trop lents[59].
Lois d'exception
Le , après que le président Emmanuel Macron ait été « copieusement sifflé » l'avant-veille lors de son discours d'ouverture de la Coupe du monde de rugby au Stade de France, il appelle à faire voter des « lois d'exception » afin que toute manifestation de ce type soit désormais interdite avant la tenue d'un grand évènement sportif[60].
Fichage S de Jean-Luc Mélenchon et dissolution de La France insoumise
Le , il demande l'inscription du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, au fichier des personnes recherchées : « C'est un danger pour la société. [...] Il devrait être fiché S. Il est bien plus dangereux [...] que un certain nombre de fichés S dans notre société. [...] Il devrait être fiché S pour attiser la haine »[61]. Le , il maintient ses propos en déclarant qu'« un certain nombre de personnes de La France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, sont des dangers pour la société »[62]. Le , il rappelle qu'il a « toujours dit que c'était un danger pour la société et qu'il devrait être fiché S »[63]. Le , il indique, sur TF1, puis sur Europe 1, que le président Emmanuel Macron« n'aurait pas dû seulement dissoudre l'Assemblée nationale, il aurait dû aussi dissoudre La France insoumise », affirmant que « c'est un bordel innommable » et « des dangers pour la société »[64],[65].
Le , il déclare en fin de conseil municipal à une élue de l'opposition : « Madame, vous aimez bien me titiller, on dirait que ça vous excite ». Ces propos étant considérés comme sexistes par l'intéressée qui envisage de porter plainte, il finit par s'en excuser après les avoir maintenus dans un premier temps[72].
Accident de la route du 17 décembre 2021
Le , vers 17 h 15, le véhicule transportant Karl Olive provoque la chute d'une scootériste au croisement des avenues Eisenhower et Churchill, dans le 8e arrondissement de Paris. Le chauffeur de Karl Olive avait utilisé un gyrophare et deux sirènes présents dans le véhicule (une Citroën DS 7 noire aux vitres teintées), pour sortir des embouteillages, et avait grillé un feu rouge. Les deux hommes, momentanément appréhendés par un policier en civil présent sur les lieux, sont laissés libres après que Karl Olive a affirmé être attendu par le président Emmanuel Macron au palais de l'Élysée[73],[74],[75]. Par la suite, il prétend qu'il était en droit d'utiliser un gyrophare de par son statut de maire de Poissy, le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, Philippe Marland, ayant en effet autorisé, en 1988, les édiles de cette commune à en faire un usage exceptionnel. Dans un courrier daté du , le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, lui rappelle cependant que, selon la circulaire no 84-88 du , les maires ne sont pas autorisés à utiliser la cocarde tricolore ou le gyrophare[76].
Affaires judiciaires
Condamnation pour prise illégale d'intérêt
Karl Olive comparait à partir du 23 septembre 2024 pour des faits remontant au temps où il était maire de Poissy. Il est accusé de prise illégale d'intérêts pour avoir permis, par le biais d’un montage juridique, le recrutement de deux proches, Philippe Gros (ancien directeur des sports) et son fils Boris, actuel directeur des sports de la ville, au poste de directeur de la jeunesse et des sports à son arrivée en 2014. La procureure, qui a requis 8 mois de prison avec sursis contre Karl Olive mais pas d’inéligibilité[77], a déclaré « une forme de népotisme de M. Olive[78], condamnée par les règles de la fonction publique territoriale », motivée par les « liens d’amitié » entretenus entre les prévenus[79].
Le 18 novembre 2024, il est condamné à huit mois de prison avec sursis pour prise illégale d'intérêts[80],[81] ; il annonce faire appel[82].
↑« Le député macroniste Karl Olive condamné à huit mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )