En 1982, après le décès du représentant Adam Benjamin Jr.(en), elle est désignée candidate démocrate à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 1er district de l'Indiana, bastion démocrate du nord-ouest de l'Indiana. Sa nomination est arrêtée par trois élus locaux, dont le maire de Gary Richard Hatcher[3]. Elle remporte l'élection partielle avec 63 % des voix et l'élection générale avec 56 % des suffrages[1]. Elle devient la première personne afro-américaine élue au Congrès pour l'Indiana[1],[2],[3].
Durant son mandat, elle siège à la commission relative à la poste et à la fonction publique ainsi qu'à celle relative aux travaux publics et aux transports[1]. Elle est l'un des principaux artisans de l'instauration du Martin Luther King Day[1],[2],[3].
En 1984, elle est contestée durant la primaire démocrate par deux hommes blancs. Elle estime alors que sa couleur de peau et son sexe sont en cause, dans une circonscription ouvrière et blanche à 70 %. Hall affronte donc l'avocat Pete Visclosky, ancien assistant parlementaire de Benjamin, et Jack Crawford, procureur du comté de Lake[3]. Elle est attaquée pour avoir voté l'augmentation des salaires des représentants et ses nombreux voyages en Afrique. Ses adversaires estiment également qu'elle ne sert que les intérêts du maire de Gary Hatcher[3]. Elle est battue de justesse par Visclosky[2].
Après le Congrès
Après sa défaite, elle est élue l'année suivante comme clerc de la ville de Gary. Elle tentera à deux reprises de récupérer son siège au Congrès face à Visclosky, sans succès. En 2003, elle est condamnée pour racket, extorsion et fraude aux côtés de sa fille Junifer Hall, qui était également son adjointe. Elle échappe toutefois à la prison, contrairement à sa fille[2]. Elle démissionne alors de son poste[1].
↑ abcdefghij et k(en) History, Art & Archives of the United States House of Representative, « HALL, Katie Beatrice », sur history.house.gov (consulté le ).