Prisonnier #98J604, condamné le pour homicide involontaire à une peine de 20 ans de prison, et libérable sur parole après 8 ans[3].
Saison 2
Jara, personnage énigmatique, est condamné à la suite d'une séance d'exorcisme à domicile ayant mal tournée (où un petit garçon meurt accidentellement)[4].
D'origine nigériane, il se retrouve à la cafétéria à observer un autre détenu de la même origine que lui, le chef des Homeboys, Simon Adebisi.
Les Homeboys sont en conflit direct avec les Italiens. Adebisi, pris d'un sentiment d'invincibilité amplifié par la prise de drogue, s'en prend alors au boss mafieux Antonio Nappa en pleine salle de repas, devant de nombreux détenus et gardiens sans penser aux conséquences, mais Jara le retient et l'empêche de tuer le Sicilien en lui parlant[1].
Adebisi tombe ensuite sous l'influence de Jara (il le convainc d'arrêter l'héroïne)[5], qui semble avoir pour but de lui faire retrouver ses racines africaines en lui tenant un discours inspiré par les religions animistes. Il lui explique qu'ils sont tous deux membres du même groupe ethnique, les Yorubas[1], ce qui créé un lien entre les deux hommes. Adebisi semble changer et tempérer sa violence, mais est aussi fortement perturbé, commençant à avoir des visions.
Superstitieux et rusé, Nappa devine que Jara contrôle désormais Adebisi. Que ce contrôle soit exercé par la « magie » ou par un simple ascendant psychologique lui importe peu, le principal étant pour lui d'en tirer avantage[1]. Il propose à Kenny Wangler d'éliminer Jara (en échange d'un partenariat dans le trafic) afin de plonger Adebisi dans le désespoir et ainsi de venger le viol de son filleul Peter Schibetta[1]. Excédés par le comportement incohérent de leur boss, Wangler et d'autres membres des Homeboys acceptent la proposition du Sicilien.
Un jour où Jara et Adebisi sont ensemble à la cafétéria, ils y sont rejoints par Wangler, qui attend ensuite qu'Adebisi s'éloigne un peu. Il arrive alors dans le dos Jara, le tient par derrière puis le poignarde[6]. Adebisi prend alors Jara dans ses bras, qui, juste avant de mourir, lui sourit et lui dit: « Je rentre à la maison »[1].
La mort de Jara plonge Adebisi dans une frénésie destructrice et dans la folie. Il est emmené en service psychiatrique, où il va rester pendant plusieurs mois[1].
