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Kléber Loustau

Kléber Loustau
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 25 novembre 1962
Réélection 12 mars 1967
Circonscription 2e du Loir-et-Cher
Législature IIe et IIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1962-1967)
FGDS (1967-1968)
Prédécesseur Pierre Comte-Offenbach
Successeur Roger Corrèze

(12 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 2 juin 1946
Réélection 10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Loir-et-Cher
Législature IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique SOC
Secrétaire d'État à l'Équipement et au Plan

(4 mois et 20 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Maurice Bourgès-Maunoury
Ministre Félix Gaillard
Gouvernement Bourgès-Maunoury
Prédécesseur Henri Caillavet (indirectement)
Successeur Pierre Pflimlin
Sous-secrétaire d'État à l'Agriculture

(1 an, 4 mois et 11 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Guy Mollet
Gouvernement Mollet
Prédécesseur Jean Raffarin (indirectement)
Successeur Pierre de Félice
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 93 ans)
Parti politique SFIO
Syndicat CGT

Kléber Loustau est un homme politique français, né le à Romorantin (Loir-et-Cher) et mort le à Tours (Indre-et-Loire)[1].

Biographie

Fils d'ouvriers, il quitte l'école à treize ans pour devenir apprenti mécanicien-ajusteur. Il travaille ensuite dans une usine de textile à Romorantin, et s'engage dans l'action syndicale, au sein de la CGT, à partir de 1932.

Depuis un an, il était par ailleurs membre des jeunesses socialistes, dont il devient membre du comité national mixte en 1935.

En 1935, il mène la grève unitaire provoquée par une décision d'importantes baisses de salaires par la direction de l'usine, qui est finalement obligée de reculer. Ce succès, combiné avec la réunification syndicale, permet au syndicat de connaître une croissance impressionnante, au point de réunir en son sein la moitié des ouvriers de l'usine.

Membre du conseil national de la fédération du textile CGT, secrétaire de la bourse du travail de Romorantin, il développe une activité interprofessionnelle en favorisant la création de nouveaux syndicats. En 1936, il apporte un soutien technique et pratique très important dans les négociations menées dans plusieurs entreprises de la région.

En 1938, il intègre l'office national interprofessionnel du blé, où il travaille comme agent technique.

Résistant pendant la guerre, au sein du réseau Libération-Nord, il est nommé à la libération sous-préfet de Romorantin.

En , il est élu, avec 19,1 % des voix, député du Loir-et-Cher, sous l'étiquette SFIO, succédant à Robert Mauger, qui ne se représente pas, et siège à l'Assemblée nationale pendant toute la quatrième république. En novembre, il obtient 17,8 % des suffrages, et 16,3 % en 1951.

Membre du comité directeur de la SFIO à partir de 1954, il suit particulièrement les questions agricoles, sujet principal de son action parlementaire par ailleurs.

Réélu député avec 15 % des voix en 1956, il est logiquement nommé sous-secrétaire d’État à l’Agriculture dans le gouvernement Guy Mollet, puis à l’Équipement et au Plan agricole dans le gouvernement Bourgès-Maunoury.

Son projet de loi d'orientation agricole, dont la discussion est interrompue par les événements de , sert par la suite d'inspiration à la loi d'orientation agricole d'.

Opposé au retour au pouvoir de Charles de Gaulle, il ne rompt cependant pas avec la SFIO, et devient même secrétaire de la fédération socialiste du Loir-et-Cher en juillet.

En novembre, il est battu aux élections législatives, mais retrouve son siège quatre ans plus tard, après la dissolution de l'assemblée nationale. En 1963, il est élu conseiller général dans le canton de Selles-sur-Cher, à l'occasion d'une partielle et, en octobre, maire de Selles-sur-Cher.

Réélu député en 1967, il est vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée, mais perd son siège l'année suivante.

En 1969, il quitte le comité directeur et la direction fédérale, au moment de la transformation de la SFIO en « nouveau parti socialiste ».

En 1973, il est élu président du conseil général, fonction qu'il conserve jusqu'en 1988.

Fonctions

Il a été le maire de Selles-sur-Cher pendant vingt six ans, ville qui fut son lieu de retraite[2].

Notes et références

  1. (fr) « K.Loustau, ex-secrétaire d'État, est mort » lefigaro.fr, 12 octobre 2008
  2. Le Journal de la Sologne, hiver 2008, p. 11.

Liens externes

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