En 1952 Bohumil Holas estimait qu'il n'y avait « vraisemblablement pas de parenté directement perceptible » entre les Kono de Sierra Leone et de Guinée[1]. Cependant plusieurs sources de référence actuelles[2] les rattachent historiquement au même groupe mandingue, présent principalement en Sierra Leone, également au Liberia et en Guinée, ainsi qu'en Côte d'Ivoire. Ils parlent ainsi plusieurs langues mandées différenciées.
Langues
Ils parlent le kono, une langue mandée. En Sierra Leone le nombre de locuteurs de cette langue a été estimé à 205 000 en 2006[3].
Notes et références
↑Les masques Kono, Haute-Guinée Française. Leur rôle dans la vie religieuse et politique, [1]
↑(en) James Stuart Olson, « Kono », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 297 ;(en) Mohamad Z. Yakan, « Kono », in Almanac of African Peoples & Nations, Transaction Publishers, New Brunswick, N.J., 1999, p. 438 (ISBN9781560004332) ; (fr) « Kono (peuple d'Afrique) », Bibliothèque nationale de France[2]
Bohumil Holas, Les masques Kono, Haute-Guinée Française. Leur rôle dans la vie religieuse et politique, P. Geuthner, Paris, 1952, 200 p. (introduction [3] et compte-rendu [4] en ligne)
B. Holas, Échantillons du folklore kono, Institut français d'Afrique noire, Centre de Guinée, Conakry, 1952, 90 p.
B. Holas, Le culte de Zié, éléments de la religion Kono (Haute Guinée française), IFAN, Dakar, 1954, 275 p. (thèse)
B. Holas, Contes kono : traditions populaires de la forêt guinéenne, G.-P. Maisonneuve et Larose, Paris, 1975, 342 p.
(en) Robert Thomas Parsons, Religion in an African society; a study of the religion of the Kono people of Sierra Leone in its social environment with special reference to the function of religion in that society, E.J. Brill, Leiden, 1964, 245 p.