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La norme ISO 3602:1989 l’institue comme norme officielle de transcription du japonais. Cependant, en pratique, la transcription Hepburn reste la plus fréquemment utilisée, notamment dans les livres d’apprentissage du japonais.
Tableau de transcription des syllabaires
あ a
い i
う u
え e
お o
か ka
き ki
く ku
け ke
こ ko
さ sa
し si
す su
せ se
そ so
た ta
ち ti
つ tu
て te
と to
な na
に ni
ぬ nu
ね ne
の no
は ha
ひ hi
ふ hu
へ he
ほ ho
ま ma
み mi
む mu
め me
も mo
や ya
ゆ yu
よ yo
ら ra
り ri
る ru
れ re
ろ ro
わ wa
ゐ wi
ゑ we
を o
ん n
が ga
ぎ gi
ぐ gu
げ ge
ご go
ざ za
じ zi
ず zu
ぜ ze
ぞ zo
だ da
ぢ zi
づ zu
で de
ど do
ば ba
び bi
ぶ bu
べ be
ぼ bo
ぱ pa
ぴ pi
ぷ pu
ぺ pe
ぽ po
きゃ kya
きゅ kyu
きょ kyo
ぎゃ gya
ぎゅ gyu
ぎょ gyo
しゃ sya
しゅ syu
しょ syo
ちゃ tya
ちゅ tyu
ちょ tyo
じゃ zya
じゅ zyu
じょ zyo
にゃ nya
にゅ nyu
にょ nyo
ひゃ hya
ひゅ hyu
ひょ hyo
びゃ bya
びゅ byu
びょ byo
ぴゃ pya
ぴゅ pyu
ぴょ pyo
みゃ mya
みゅ myu
みょ myo
りゃ rya
りゅ ryu
りょ ryo
Les caractères en rouge sont maintenant obsolètes.
Les caractères en bleu sont les syllabes sur lesquelles les transcriptions diffèrent de la transcription Hepburn.
Notes
Quand へ est utilisé comme une particule enclitique, il s’écrit e et non he (comme en Nihon-shiki).
Quand は est utilisé comme une particule enclitique, il s’écrit wa et non ha.
Quand を est utilisé comme une particule enclitique, il s’écrit o et non wo.
On marque les voyelles longues à l’aide d’un accent circonflexe, par exemple un o long s’écrit ô.
Le n syllabique ん s’écrit n devant les consonnes, mais n’ devant les voyelles et y.
Les consonnes géminées sont indiquées par le doublement de la consonne suivant le っ.
Le début de la phrase et tous les noms propres sont repérés par une majuscule.
Usage
Malgré son caractère officiel, la méthode Kunrei n’a pas gagné une grande reconnaissance à l’intérieur et à l’extérieur du Japon. Le gouvernement japonais utilise généralement la méthode Hepburn pour transcrire les noms japonais et les termes dans un contexte anglophone, ainsi que dans un cadre plus international comme les passeports ou les panneaux de signalisation routière. La plupart des pays, y compris les pays anglo-saxons, continuent d’utiliser le Hepburn.
Puisque la méthode Kunrei se fonde sur la phonologie japonaise, les locuteurs non natifs la trouvent parfois étrange, en particulier avec les plus récentes combinaisons de kana telles que tîmu (ティーム/チーム?, de l’anglais team). En Hepburn, on les distingue comme des sons différents et on les représente respectivement comme tīmu et chīmu, donnant une meilleure indication de la prononciation anglaise. Toutefois, pour presque tous les locuteurs japonais, les sons t’i(ティ?) et ti(チ?) sont identiques ; ティーム et チーム s’écrivent donc, en Kunrei, t’îmu et tîmu respectivement. L’apostrophe signifie « instable, mais identifié comme le même son ».
Aujourd’hui, les principaux utilisateurs de la méthode sont les locuteurs natifs (en particulier au Japon) et les linguistes étudiant le japonais[réf. nécessaire]. Le principal avantage de la méthode Kunrei est qu’elle illustre mieux la grammaire japonaise, alors que la méthode Hepburn fait apparaître certaines conjugaisons régulières comme irrégulières (voir l’exemple à droite). Le plus gros problème du Hepburn dans ce contexte est qu’il change le radical des verbes, ce qui ne reflète pas la morphologie sous-jacente du japonais.