Marié et père de trois enfants, il réside à Niozelles[2]. Il est issu d'une famille de pieds-noirs qui est restée après l'indépendance de l'Algérie[3].
Il est enseignant et directeur d’école. Après avoir travaillé sept ans dans des établissements des quartiers nord de Marseille, il déménage dans les Alpes-de-Haute-Provence, où il est directeur de l’école de Revest-du-Bion, laquelle comprend deux classes, une primaire dont il s’occupe et une maternelle. Il est syndiqué au SNUipp[4].
Il est le frère d'Emmanuelle Walter, ancienne rédactrice en chef du site web Arrêt sur Images[5] et rédactrice en chef de l'émission Le dessous des images sur Arte[6].
En dépit de son militantisme, il reste éloigné de la « politique partisane » jusqu'en 2010, année où il décide d'adhérer au Parti de gauche (PG) fondé par Jean-Luc Mélenchon[7].
Désigné candidat de La France insoumise aux élections législatives de 2017 dès le mois de [9], il mène une campagne très active[10] et parvient à franchir le cap du premier tour le . Le , il est éliminé au second tour non sans avoir réduit l'écart le séparant de son adversaire Christophe Castaner (de 27,49 pts à 23,14 pts)[2].
Référent départemental de la France insoumise, il est impliqué dans diverses luttes : « défense du service public de La Poste, maintien des urgences, [...] soutien aux migrants, contre la réforme des retraites ou le passe sanitaire[4] ».
Députation
Les deux hommes s'affrontent à nouveau dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence lors des élections législatives de 2022. Comme en 2017, Christophe Castaner arrive en tête du premier tour mais avec une avance beaucoup plus courte qu'auparavant (0,86 pts contre 27,49 pts)[11]. Public Sénat rapporte des propos de Louis Aliot du Rassemblement national, insistant sur la figure polémique que représente le député sortant : « Je pense que des électeurs RN dans [la] circonscription vont réfléchir à deux fois et, peut-être, en se bouchant le nez, iront voter contre [Christophe Castaner] »[12].
Finalement, au second tour, les rôles s'inversent par rapport à 2017 : Christophe Castaner est battu et Léo Walter élu député[2]. Commentant sa victoire et, par la même occasion, la défaite de son adversaire, il se montre critique à l'égard du bilan de ce dernier, l'accusant d'avoir « mené des politiques autoritaires » en tant que ministre de l'Intérieur de 2018 à 2020[13].