Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Sa légende rapporte qu'à son arrivée à Bayonne, il trouva porte close. Le lendemain, elles lui furent ouvertes et qu'après ses prédications, il baptisa un grand nombre d'habitants. Il se serait ensuite rendu au "temple de Mars" dont il aurait renversé l'idole en soufflant dessus. Il est aussi rapporté que, décapité près de la Nive, il se tint encore debout une heure, puis il releva sa tête tombée à terre et la porta à une distance de 80 pas, jusqu'à un lieu où jaillit une fontaine réputée depuis miraculeuse[3]. Aussi est-il souvent représenté en saint céphalophore. Le diocèse de Bayonne l’a choisi comme saint patron et solennise sa fête, ainsi que celle de ses frères, le premier dimanche de mars. Saint Léon est également l'un des patrons des navigateurs, en raison de ses voyages par voie maritime.
↑Fisquet 1864, p. 50-51 : « ...il faut avouer que, à part de ces vies qui n'ont rien de fort authentique, aucune catalogue, aucune des anciennes chroniques de Normandie ne justifient qu'il ait occupé le siége métropolitain de Rouen. »
↑Félix Morel, Bayonne, vues historiques et descriptives, Bayonne, Lamaignère, , 559 p. (lire en ligne), p. 14
Voir aussi
Bibliographie
Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia Christiana): histoire chronologique et biographique... Métropole de Rouen: Rouen, Paris, Etienne Repos, , 50-51 p. (lire en ligne).
Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864, p. 40.
J.-Maximien Menjoulet, Histoire de saint Léon, apôtre de Bayonne : son époque, sa vie, son culte, Bayonne, E. Lasserre imprimeur-libraire, (lire en ligne)
Jean de Jaurgain, L'Évêché de Bayonne et les légendes de saint Léon : étude critique, Saint-Jean-de-Luz, Mlle Béguet, , 152 p. (lire en ligne).