La Faurie est un petit village situé dans le département des Hautes-Alpes et la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Faurions.
La commune s'étend sur 31,44 km2 et compte 307 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2021. Avec une densité de 10 habitants par km2, La Faurie a connu une nette hausse de sa population par rapport à 1999.
Située à 839 mètres d'altitude, la commune est arrosée par la rivière le Buëch, ainsi que par l'un de ses affluents, l'Aiguebelle. Le village est traversé par la RD 1075, au bord de laquelle se trouvent la salle polyvalente du village, la mairie et l'école.
La commune est composée d'un bourg et de plusieurs hameaux :
les Vignasses (lieu anciennement recouvert de vignes) ;
les Granges (avec sa distillerie de lavande et sa fromagerie) ;
Pusteaux (avec un ancien petit cadran solaire dans le mur d'une des maisons) ;
Saint André (ancien centre du village avec son église et la dernière tour d'un château) ;
le Pré du Four (avec un restaurant à proximité de la route nationale) ;
Notre-Dame (lieu situé en hauteur du village, où se trouvent un monastèreorthodoxe et un petit château en assez bon état) ;
le Pré la Chèvre (vaste plaine avec un camping et de nombreuses habitations) ;
Seille (lieu situé en hauteur du village où commence la route pour se rendre en haut de la montagne de la Longeagne et son site de décollage) ;
la Valette (hameau situé au bord de la route avec son petit commerce de produits locaux) ;
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 950,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].
Statistiques 1991-2020 et records LA FAURIE (05) - alt : 825m, lat : 44°34'00"N, lon : 5°45'00"E Records établis sur la période du 01-06-1997 au 04-01-2024
Au , La Faurie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), prairies (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
C'est au début de l'année 1793 que la paroisse de Saint-André-en-Beauchêne devient la commune de La Faurie.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Las Fauréas en 1176[12],[13]. La forme Fabrice en 1416, explique ce toponyme qui, en français, se traduit par « La Fabrique » ; sans doute une forge ou un espace lié au travail du métal. « Fabrication, création », dont un des sens anciens était ; « forge »[13], las Fauries en 1535[13].
La Fauriá en occitan haut-alpin. Fauriá désigne toujours une forge en occitan.
Guillaume Artaud fut seigneur de Saint-André-en Beauchêne. Il eut de Béatrix de la Roche, dame de Trets, fille de Sibille, dame de Trets et du Revest et de Raimond de Montauban, Raymond de Montauban, viguier de Marseille (1352-1353)[14]. Béatrix institua, par testament du [15], ses fils Dragonet et Raymond de Montauban ses héritiers. Raymond devint seigneur de Trets, de Montmaur et du Revest.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 307 habitants[Note 2], en évolution de −2,54 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Basile Presty, « La Faurie : une paroisse du Haut-Buëch », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, , p. 57-75.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )