L'action du film se déroule entre septembre 1944 et janvier1946. Dans l'est de la France, Nina tient ce qu'on appelle « une maison de l'espoir », ces maisons qui ont hébergé des jeunes juifs, pour la plupart orphelins. La fin de la guerre approche et on lui demande de s'occuper d'autres jeunes juifs rescapés du camp de Buchenwald. Ces enfants, qui ont vu les pires horreurs se dérouler devant leurs yeux se tournent vers une pratique religieuse plus intensive. Nina doit gérer et reconstruire ces vies brisées, tout en protégeant les enfants qui ont passé la guerre dans son orphelinat.
En racontant l'apprentissage de l'espoir, comment revivre après la catastrophe et l'anéantissement, ce film ne parle pas du passé mais de l'avenir. C'est un hymne à la vie et au bonheur d'être vivant.
Le cinéaste est décédé le , à l'âge de 56 ans, durant le montage du film.
Le film a été primé dans le cadre de Yad Vashem, en 2006.
On peut être surpris de voir des enfants juifs rescapés des camps habillés en vêtements militaires allemands des jeunesses hitlériennes ! C'est pourtant le cas... En fait, on n'avait tout simplement trouvé aucun autre vêtement à leur donner.
Note historique
Créées dans l'urgence de la Libération, les maisons d'enfants ont accueilli dès 1944 les gamins sans famille, cachés dans la France profonde ; puis dès juin 1945, les enfants déportés, survivants des camps de concentration.
Des milliers d'enfants, parmi lesquels Elie Wiesel, s'y sont reconstruits[1].
Enfants rescapés de Buchenwald
C'est l'histoire réelle des enfants rescapés de Buchenwald qui a inspiré le scénario du film.