Leçon de chimie à neuf heures (titre original : Ore 9 lezione di chimica) est un film italien réalisé par Mario Mattoli, sorti en 1941.
Synopsis
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Les pensionnaires du collège féminin du Valfleuri sont éprises du professeur Marini, enseignant en chimie. Parmi elles, un groupe de jeunes filles, menées par Anna, la plus indisplinée de toutes, se dressent contre les surveillantes, mais aussi, et surtout, contre Maria, élève studieuse et appliquée, qui obtient les faveurs du professeur. Une nuit, elles s'aperçoivent que Maria n'est pas dans son lit. Elles la retrouvent dans le jardin en train d'embrasser un homme. Elles s'imaginent que celui-ci est le professeur Marini. Anna et ses compagnes la dénoncent aussitôt à la directrice du collège. Mise en quarantaine, Maria s'enfuit pendant un orage et se blesse gravement au cours de sa fugue. On découvre, à ce moment-là, la réalité des faits : le rendez-vous clandestin était une rencontre entre Maria et son père, accusé de malversation et menacé d'être emprisonné. Anna, qui, par jalousie, avait injustement accusé Maria, rachète sa faute en lui offrant son sang, la sauvant ainsi d'une mort certaine...
Fiche technique
Titre original : Ore 9 lezione di chimica
Titre français : Leçon de chimie à neuf heures
Autre titre : Scandale au pensionnat (en Belgique)
Ore 9 lezione di chimica se situe, en fait, au carrefour entre deux genres : la comédie légère et le mélodrame. Le filon, très exploité à l'ère mussolinienne, offre un cadre propice à « l'idéologie dominante qui donne aux femmes une position de dépendance par rapport aux hommes avec la représentation de jeunes filles plus préoccupées par l'éveil de la sexualité, les élans du cœur et la perspective de trouver un bon mari que par les études. »[2]
De son côté, Stefano Della Casa, auteur d'un ouvrage sur Mario Mattoli, écrit : « Le début de la guerre est la période d'un de ses meilleurs films, le fameux Ore 9 lezione di chimica. Le mécanisme est parfait. La fraîcheur d'Alida Valli [...] est valorisée au maximum par un cadre scolaire choisi comme le lieu géométrique qui voit la cohabitation entre l'ordre et la transgression, la discipline et les pulsions. »[3]
Notes et références
↑in : Dictionnaire du cinéma/les films, Robert Laffont, 1992.