L'œuvre met en scène un couple, Manuel et Rosa, bercé dans la misère des terres arides du Sertão. Désirant s'émanciper de leur situation accablante, Manuel tente de revendre deux vaches à son propriétaire, qui, profitant de la toute-puissance de sa condition, use de contraintes soumises au paysan dominé[pas clair], le conduisant à clôturer la transaction par le meurtre.
Contraint à fuir, Manuel espère trouver refuge et consolation dans les discours fanatiques de l'illuminé Sebastião, qui promet une île, terre de paradis où règnerait la justice lorsque « la terre et la mer se réuniront ». Mais l'infanticide perpétré sur un nourrisson, acte terrible et follement religieux, sous le regard de Rosa conduira celle-ci à poignarder le prédicateur, précédant l'illustre mercenaire Antônio das Mortes engagé par l'Église.[pas clair]
C'est alors auprès de Corisco, un « cangaceiro », bandit, pilleur et violeur, que Rosa et Manuel réclament asile. Tous[Qui ?] finiront assassinés - sauf Manuel et Rosa - par Antônio das Mortes, cette fois à la solde du gouvernement, qui conclura le film en affirmant la prédominance de l'Homme, et la nécessité de l'appartenance de ses terres, destituant le rôle du propriétaire[pas clair] avide de pouvoir, face aux hérésies exaltées, qu'elles proviennent d'un Dieu ou d'un Diable.
Michel Mortier, « Les illuminés de la terre. Le dieu noir et le diable blond », Téléciné no 139, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 26, (ISSN0049-3287)
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Brésil ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.