Lucas, jeune adolescent, voit son existence voler en éclats à la mort soudaine de son père. Il voit désormais sa vie comme une bête sauvage qu'il lui faut dompter. Avec l'aide de sa mère et de son frère, Lucas va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.
Fiche technique
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Christophe Honoré s'est inspiré de sa propre vie pour écrire le rôle de Lucas[2].
« Je m’étais donné comme cible d’exprimer des émotions liées à une période particulière de mon adolescence lorsque mon père a disparu. C’est un film que j’ai souvent reporté mais là, j’ignore d’ailleurs pourquoi, je me sentais assez armé pour essayer de me reprojeter dans cette histoire. »[3]
Attribution des rôles
La recherche de l'acteur pour le rôle principal a duré trois mois. Paul Kircher a été sélectionné parmi plus de trois cents jeunes adolescents[3]. Pour préparer le rôle, Christophe Honoré lui demande notamment de lire La Tendresse d'Edmund White et de visionner À nos amours de Maurice Pialat, pour s'imprégner du personnage de Lucas[4].
Le film est globalement très apprécié de la critique et reçoit une moyenne de 3,8/5 par la presse sur AlloCiné[5].
Le critique Jean-Marc Lalanne des Inrockuptibles, considère que le Lycéen est « un feu d'artifice vivace et virtuose, où toutes les possibilités expressives du cinéma atteignent un point d'incandescence » mais également « un objet de jouissance esthétique »[6].
Dans Le Monde, Jacques Mandelbaum écrit que si Christophe Honoré « a su admirablement restituer l’alchimie complexe de ce passage qu’est l’adolescence », c'est en partie grâce « à son jeune acteur, Paul Kircher, qui possède, sans se forcer et à un degré suprêmement cinégénique, ces vertus »[7]. Enfin, Le Parisien y voit « un film d’inspiration autobiographique extrêmement sensible, sensuel et émouvant » et souligne « le charme singulier » de Paul Kircher, « qui révèle une incroyable présence et confère à ce drame une sincérité bouleversante »[8].
Pour L'Humanité « en se mettant à nu comme jamais, Christophe Honoré tend un miroir à notre époque inquiète sans jamais oublier la joie, la légèreté et l’insouciance auxquelles ont droit tous les adolescents »[9].
Le magazine Première considère que « de l’ensemble se dégage un étrange mélange de vulnérabilité et de force, mais aussi quelque chose de duveteux, de réconfortant »[10].
Pour Libération, « Il est émouvant de retrouver la fraîcheur du regard du cinéaste dans ce portrait d’adolescence, qui embrasse tout à la fois ce quelque chose d’égoïste, tête à claque, tragique, cette idiotie romantique d’un jeune homme qui se marre avec des idées noires »[11].
↑« « Le Lycéen », « Days », « Fumer fait tousser », « Mes rendez-vous avec Leo »… Les sorties cinéma de la semaine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )