Le Salon de musique (Jalsaghar) est un film indien réalisé par Satyajit Ray, sorti en 1958.
Synopsis
Inspiré du roman éponyme de Tarasankar Bandyopadhyay (en), le film est une étude détaillée et dramatique des derniers jours de Biswambhar Roy, de la caste des zamindar, noble propriétaire terrien et mécène du Bengale sur le déclin : sacrifiant sa fortune et sa famille à sa passion pour les arts en donnant de splendides réceptions de musique et de danse dans son salon de musique, Biswambhar Roy n'a que mépris pour Mahim Ganguli, un voisin parvenu aux attitudes grossières, usurier dont la richesse s'affirme aux fil des ans à ses dépens.
Fiche technique et artistique
Distribution
Lieux de tournage
Le palais où habite Huzur Biswambhar Roy, est le Nimtita Rajbari qui se trouve à Nimtita, dans le District de Murshidabad au Bengale-Occidental[1]. Bien que le palais disposât d'un salon de musique, Satyajit Ray le trouvait trop petit pour servir à la mise en place des somptueuses soirées qu'il avait prévues. Il a donc créé en studio un salon de musique plus adéquat. Le palais appartenait à cette époque à Ganendra Narayan Choudhury, qui disposait aussi d'un titre anglais[2].
La musique dans le film
Ce film se distingue par des séquences de musique classique hindoustanie, vocale et instrumentale, ainsi que par des scènes de danse classique. La bande originale est de Vilayat Khan (bien que le générique de la version de Sony Pictures Classics mentionne par erreur Ravi Shankar comme compositeur). De nombreux artistes apparaissent au cours du film : Begum Akhtar (premier chanteur, parfois annoncé comme Akhtari Bai), Roshan Kumari (danseuse de kathak), Ustad Bismillah Khan et son groupe, Waheed Khan (joueur de surbahar), et Salamat Ali Khan (second chanteur, joueur de khyal, parfois annoncé comme Salamat Khan).
Accueil de la critique
Raconté avec un sens du détail et de l’empathie, Jalsaghar a reçu de nombreux éloges dans le monde entier (par exemple celui de Bosley Crowther dans The New York Times ou celui de Derek Malcolm dans The Guardian). Il est analysé dans le second volume de Roger Ebert, Great Movies, comme un film décisif du cinéma mondial[réf. souhaitée].
Notes et références
Liens externes
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Réalisateur |
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