La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,02 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,25 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 38 mètres. L'altitude du territoire varie entre 112 m et 150 m[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Benoît-sur-Loire à 7 km à vol d'oiseau[18], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,0 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Milieux naturels et biodiversité
Zones Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[22],[23].
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal des Bordes sont les suivants[INPN 1] :
Arrêté du portant désignation du site Natura 2000 forêt d'Orléans et périphérie (zone spéciale de conservation)[26].
Validé le
Un noyau est situé dans la partie sud-est de la commune[25].
Le site de la « forêt d'Orléans » s'étend du nord-est de l'agglomération orléanaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 à 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forêt domaniale est constituée de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'Orléans, Ingrannes et Lorris (communément considéré en deux sous-massifs : Lorris-Châteauneuf et Lorris-les Bordes), en périphérie desquels se trouvent d'autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constitué de deux grandes entités couvrant la presque intégralité des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entités englobent également d'autres parcelles forestières, ainsi que des étangs, en périphérie, de même que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site présente un grand intérêt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pêcheur, de l'aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendré, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les étangs constituent par ailleurs des sites d'étape migratoire importants pour différentes espèces[INPN 2].
Le site de la « forêt d'Orléans et périphérie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelé en 38 entités. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 à 347 ha), sont disséminées sur les 3 massifs et leurs périphéries. Au cours de la réalisation du document d'objectifs, à la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espèce d'intérêt communautaire dans certaines entités a conduit à la proposition de leur suppression (13 entités concernées, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intérêt du site réside dans la qualité des zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intérêt élevé pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur[INPN 3].
Sélection de représentants de l'avifaune de la zone Natura 2000 « Forêt d'Orléans ».
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal des Bordes comprend une ZNIEFF[INPN 4] de type 2[Note 2], dénommée « Massif forestier d'Orléans ». D'une superficie de 36 086 hectares, elle s'étend sur 37 communes, dont Les Bordes, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de même nom[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 5]. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et
enclaves privées qui le prolongent[INPN 6].
Toponymie
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Borde « cabane, maisonnette, métairie » est un mot d’origine germanique (francique bort « planche », d’où borda « cabane » en latin tardif), désignant d’abord la maison isolée, puis des hameaux.
Histoire
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Urbanisme
Typologie
Au , Les Bordes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].
Elle appartient à l'unité urbaine de Sully-sur-Loire[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[29]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].
Planification
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en juin 2001 puis modifié en 2005, 2006, 2008, 2010 et 2014[32].
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le [32],[33]. En l'absence de PLU approuvé, c'est le POS de modifié qui est le document d'urbanisme de référence.
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Les Bordes), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le [34]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [35], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[36]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[37].
Logement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 952 (645 véhicules/jour en 2014), qui relie Briare à Châteauneuf-sur-Loire[38] et la RD 961 (1 988 véhicules/jour), qui relie Montargis à Bonnée[38]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, la commune est desservie par deux lignes du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[39] : La ligne 12 qui relie Dampierre-en-Burly - Ouzouer-sur-Loire - Sully-sur-Loire - Lorris - Montargis[40] et la ligne 3, qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Châteauneuf-sur-Loire - Orléans[41]. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans, Montargis et Gien. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [42].
Deux lignes ferroviaires, aujourd'hui fermées au trafic de voyageurs, se croisent sur la commune. La ligne ferroviaire reliant Orléans à Gien est ouverte au trafic de voyageurs le . Longue de 64 km, la ligne est établie sur une plateforme prévue à double voie mais la deuxième voie n'a jamais été construite. Elle est fermée au service voyageurs le [43]. La section Beaune-la-Rolande - Argent-sur-Sauldre de la ligne Étampes-Bourges est quant à elle ouverte à la circulation le mais fermée après guerre et deferrée entre Beaune-la-Rolande et Les Bordes. Des trains de marchandises en provenance d'Orléans ne circulent plus depuis 2011 sur cette ligne entre Les Bordes et Aubigny-sur-Nère[44].
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune des Bordes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire avec la présence de la centrale nucléaire de Dampierre à moins de 10 km et le transport de matières dangereuses[45].
Entre 1999 et 2016, deux arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune des Bordes pour des inondations et coulée de boue[46].
La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[47].
Le val d’Ouzouer, s’étendant sur 22 km de longueur, d'Ouzouer-sur-Loire à Châteauneuf-sur-Loire, est protégé par une levée de 22 km de long ouverte à l’aval sur 1,5 km au débouché de la Bonnée. Cette levée n'est pas submersible pour des crues du type de celle de 1856. Elle a été renforcée dans les années 2000 sur presque toute sa longueur par la mise en place d’un « masque drainant » du côté du val. À l’amont, un déversoir, dénommé déversoir d'Ouzouer, a été construit en 1886 à l'endroit où s'étaient produites des brèches lors des grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Il a une longueur totale de 878 m dont 800 m au niveau du seuil. Il est surélevé d'un cordon de terre (banquette fusible) d’une hauteur de 1,20 mètre environ[48].
Le val est exposé au risque d’inondation[48],[49]:
Par remous de la Loire dans la Bonnée : dès la crue de premiers dommages (5,30 m à l’échelle de Gien), celui-ci remonte jusqu’au niveau de Germigny-des-Prés.
Par dépassement des digues si elles résistent à la pression des eaux jusqu’à ce qu’elles soient dépassées : le val d’Ouzouer est le premier val endigué de l’Orléanais à être dépassé par la Loire, dès la crue de premières surverses (6,3 m à Gien), qui provoque des brèches dans la digue, alors que le déversoir ne fonctionne pas. Celui-ci est sollicité seulement pour une crue exceptionnelle, alors que le système d’endiguement est déjà détruit.
Par rupture des digues, avant leur dépassement : le val d’Ouzouer peut également être inondé avant la crue de première surverse, en cas de défaillance des digues. Deux principales zones de défaillance sont mises en évidence (secteurs des Prouteaux et de Saint-Benoit) et permettent de considérer que le risque de rupture n'est plus négligeable au-delà d'une crue de période de retour 20 ans (environ 5,1 m à l'échelle de Gien).
La plus grande partie du périmètre urbain de la commune se situe en dehors du val, sur le coteau et la terrasse. Le centre-bourg se situe en dehors du val inondable. Cependant, une partie du territoire communal est inclus dans la zone inondable, couverte par trois secteurs d’aléas. L’aléa faible ne représente qu’une bande de 50 mètres de large en moyenne, longeant le coteau. Quelques secteurs d’habitations sont concernés par cet aléa. L’aléa moyen couvre environ les trois-quarts du val inondable. Un grand secteur urbanisé, le Bouzeau, ainsi qu’une partie du lieudit Les Bouzeau, se situent dans ce secteur d’aléa. L’aléa fort borde la rivière la Bonnée. En amont du territoire communal, ce secteur d’aléa s’élargit[50].
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val de Sully approuvé le et pour lequel une révision a été prescrite le [51].
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 6], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[52].
Risque de mouvements de terrain
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[53].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[54]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis le cente-bourg qui est en aléa « faible »[55].
Risque nucléaire
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La totalité de la commune se situe à l'intérieur du périmètre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 10 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[56].
Risque sismique
La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[57]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[58].
Transport de matières dangereuses
Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. A Les Bordes, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant la RD 952 et le réseau de gaz à haute pression qui traverse la commune[45].
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse des Bordes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[59] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[60]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[61].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[62].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Les Bordes est alors incluse dans le canton de Saint Benoit, le district de Gien et le département du Loiret[66].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[67]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[68]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[69]. L'acte II intervient en 2003-2006[70], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Les Bordes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[62],[66]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[71].
Le , la municipalité de Les Bordes est rattachée au canton de Saint Benoit[72],[62]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[71]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[73]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[74]. Les Bordes est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton d'Ouzouer-sur-Loire, sous le nom de Les Bordes[75],[62].
La loi du [76] et ses décrets d'application publiés en février et [77] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire[77]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[78].
Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [79]. Les Bordes est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[80],[81].
Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[82],[83]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[84]. La réforme n'affecte pas Les Bordes qui reste rattachée à la troisième circonscription[85].
Collectivités de rattachement
La commune de Les Bordes est rattachée au département du Loiret et à la régionCentre-Val de Loire[86], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Les Bordes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[87], pour un mandat de six ans renouvelable[88]. Il est composé de 19 membres[89]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Gérard Boudier est maire depuis 2014.
En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[92]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune d'Ouzouer-sur-Loire[93]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[92].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [94].
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[95]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[96]. En 2014, 162 979 m3 ont été prélevés en nappe pour 989 abonnés[97],[98].
La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[99],[100].
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[101], est assurée par la commune elle-même[102].
La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 2 433 EH, soit 505 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par la commune[103],[104].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[105]. Depuis le , la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[106],[107]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[108]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[109].
En 2021, la commune comptait 1 871 habitants[Note 8], en évolution de +2,69 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église Saint-Martin, initialement du XIIe siècle, puis détruite lors de la guerre de Cent Ans. Elle fut reconstruite en 1447 avec une voûte en bois. De 1864 à 1868, elle fut à nouveau reconstruite et bénie le . La peinture du chœur date de 1881[réf. nécessaire].
L'étang du Petit-Moulin ainsi nommé du fait de la présence d'un moulin à aubes sur un bief du ruisseau du petit moulin. Le meunier du monastère de Saint-Benoît en fit don à la commune en 1360[réf. nécessaire].
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sully-sur-Loire comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
↑Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et b« Les Bordes, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jacky Surier, De gare en gare, sur les chemins de fer du Loiret, Gien, Cercle des cartophiles du Loiret, , 239 p. (ISBN978-2-9517617-9-7 et 2-9517617-9-1), p. 97.
↑Jacky Surier, De gare en gare, sur les chemins de fer du Loiret, Gien, Cercle des cartophiles du Loiret, , 239 p. (ISBN978-2-9517617-9-7 et 2-9517617-9-1), p. 127-129.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN978-2-86253-234-9)
Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN2-85157-003-X, lire en ligne).
Rapports
Plan de prévention des risques d'inondations dans le val de Sully : Rapport de présentation, (lire en ligne)
State electoral district of New South Wales, Australia Burwood was an electoral district of the Legislative Assembly in the Australian state of New South Wales named after and including the Sydney suburb of Burwood. It was originally created in 1894, when multi-member districts were abolished,[1] and the four member Canterbury was largely divided between Ashfield, Burwood, Canterbury, Petersham and St George. In 1920, with the introduction of proportional representation, it was absorb...
كأس أفريقيا للأندية البطلة 1984 تفاصيل البطولة المنظم الاتحاد الأفريقي لكرة القدم التاريخ 1984 الفرق 39 المراكز النهائية البطل نادي الزمالك البطل الزمالك الوصيف شوتينغ ستارز عدد المباريات 58 عدد الأهداف 140 كأس أفريقيا للأندية البطلة 1983 كأس أفريقيا للأندية ا
Тривимірне k-d дерево. В інформатиці k-d дерево (англ. k-d tree, скорочення від k-вимірне дерево) — це структура даних з поділом простору для упорядкування точок в k-вимірному просторі. K-d дерева використовуються для деяких застосувань, таких як пошук у багатовимірному простор...
American radio personality (1959–2021) Phil ValentineBornPhilip Carr Valentine(1959-09-09)September 9, 1959Rocky Mount, North Carolina, U.S.DiedAugust 21, 2021(2021-08-21) (aged 61)Nashville, Tennessee, U.S.Cause of deathCOVID-19EducationEast Carolina UniversityConnecticut School of BroadcastingOccupationsTalk radio hostpolitical activistwriteractorEmployerWWTNRelativesTim Valentine (father) Philip Carr Valentine (September 9, 1959 – August 21, 2021) was an American conservative...
Indian athlete Shiny AbrahamAbraham in 2013Personal informationFull nameShiny Kurisingal Abraham-WilsonNationalityIndianBorn (1965-05-08) 8 May 1965 (age 58)Thodupuzha, Idukki, Kerala, IndiaSportCountry IndiaSportTrack and fieldEvent(s)400 meters800 metersAchievements and titlesPersonal best(s)400 m: 52.12 (1995)800 m: 1:59.85 (1995) Medal record Women's Athletics Representing India Asian Championships 1985 Jakarta 800 m 1985 Jakarta 400 m 1991 Kuala L...
Schronisko w Górze Smoleń Drugie Plan jaskini Państwo Polska Województwo śląskie Położenie Salceson, Park Jurajski Właściciel Lasy Państwowe Długość 5,5 m Głębokość 1,5 m Wysokość otworów 440 m n.p.m. Ekspozycja otworów ku NE Kod J.Cz.IV-04.32 Położenie na mapie gminy PilicaSchronisko w Górze Smoleń Drugie Położenie na mapie PolskiSchronisko w Górze Smoleń Drugie Położenie na mapie województwa śląskiegoSchronisk...
A Vindication of the Rights of Woman: with Strictures on Political and Moral Subjects PengarangMary WollstonecraftNegaraBritania RayaBahasaBahasa InggrisSubjekHak-hak perempuanGenreFilsafat politikTanggal terbit1792 A Vindication of the Rights of Woman: with Strictures on Political and Moral Subjects atau Sebuah Pembelaan atas Hak-hak Perempuan: Kritik terhadap Masalah-masalah Politik dan Moral (1792), adalah karya filsafat proto-feminis Inggris abad ke-18 Mary Wollstonecraft (catatan: j...
Atatürk Monument Artvin Atatürk Statue, is a monument in Artvin, Turkey.[1] Monument consists of the world's largest Atatürk statue made of steel and copper.[2] The monument was completed in 2012 and unveiled in a ceremony in 2017.[3] It is the most popular site in Artvin with more than 35.000 visitors per year.[4][5] Monument was sculpted by Georgian sculptor Jumber Jikia. References ^ Two ceremonies to be held for Atatürk statue. hurriyetdailynews...
1808 Battle in Peninsular War Battle of BailénPart of the Peninsular WarThe Surrender of Bailén, by José Casado del Alisal (Museo del Prado)[1][note 1]Date16–19 July 1808LocationBailén, Spain38°06′N 3°48′W / 38.100°N 3.800°W / 38.100; -3.800Result Spanish victoryBelligerents France SpainCommanders and leaders Pierre Dupont (POW) Francisco Javier CastañosStrength 20,000–24,430[2][3][4] 29,770–30,000[5&...
Genus of conifers in the cypress family Cupressaceae SequoiaTemporal range: Middle Jurassic – Present PreꞒ Ꞓ O S D C P T J K Pg N Sequoia sempervirens Scientific classification Kingdom: Plantae Clade: Tracheophytes Clade: Gymnospermae Division: Pinophyta Class: Pinopsida Order: Cupressales Family: Cupressaceae Subfamily: Sequoioideae Genus: SequoiaEndl. nom. cons. Type species Sequoia sempervirensEndl. Species S. sempervirens †S. affinis †S. chinensis †S. dakotensis †S. jeholens...
У Вікіпедії є статті про інші населені пункти з такою назвою: Василівка. село Василівка Країна Україна Область Полтавська область Район Полтавський район Громада Диканська селищна громада Код КАТОТТГ UA53080050070073842 Основні дані Населення 261 Площа 1,195 км² Густота насел...
Philippine entertainment industry organization This article relies excessively on references to primary sources. Please improve this article by adding secondary or tertiary sources. Find sources: Film Academy of the Philippines – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (October 2015) (Learn how and when to remove this template message) Film Academy of the PhilippinesAbbreviationFAPFormationJanuary 5, 1981TypeFilm organizationPurposeTo give awards a...
Piastowski Zamek Królewskiw Międzyrzeczu nr rej. 2136 z 8.05.1971oraz 256 z 4.06.1979 Kładka przez fosę zamkową. Państwo Polska Miejscowość Międzyrzecz Adres ul. Podzamcze 266-300 Międzyrzecz Powierzchnia użytkowa 1200 m² Rozpoczęcie budowy ok. 1350 r. Ukończenie budowy 1380 r. Ważniejsze przebudowy XV w. i XVI w.[1] Pierwszy właściciel Kazimierz III Wielki Obecny właściciel Powiat międzyrzecki Położenie na mapie MiędzyrzeczaPiastowski Zamek Królewskiw Międzyrze...
Селище Озарянівка Країна Україна Область Донецька область Район Бахмутський район Громада Торецька міська громада Код КАТОТТГ: Облікова картка Озарянівка Основні дані Засноване — Площа км² Населення 413 Поштовий індекс 85285 Телефонний код +380 6247 Географічні коо...
National sports team Los Pumas redirects here. For the Mexican football team, see Club Universidad Nacional. For the Mexican gridiron football team, see Pumas CU. ArgentinaNickname(s)Los Pumas (The Pumas)EmblemPumaUnionArgentine Rugby UnionHead coachMichael CheikaCaptainJulián MontoyaMost capsAgustín Creevy (106)Top scorerNicolás Sánchez (899)Top try scorerJosé María Núñez Piossek (30)Home stadiumVarious, see list First colours Second colours World Rugby rankingCurrent7 (as of 16 Octo...
American pornographic actress (born 1991) Adriana ChechikChechik in October 2019Born (1991-11-04) November 4, 1991 (age 32)[1]Occupation(s)Pornographic actress, media personalityHeight5 ft 2 in (1.57 m)[2]Websiteadrianachechik.com Adriana Chechik (born November 4, 1991[1]) is an American pornographic actress and media personality. By 2022, she had mostly retired from pornography in favor of video game livestreaming on Twitch. In October 2022, she br...
تريس آرويوس City Hall الاسم الرسمي Tres Arroyos الإحداثيات 38°22′S 60°16′W / 38.367°S 60.267°W / -38.367; -60.267 تأسس April 24, 1884 تقسيم إداري بلد الأرجنتين محافظات الأرجنتين بوينس آيرس (محافظة) Partido Tres Arroyos خصائص جغرافية المساحة 16.63 كيلومتر مربع[1] ارتفاع 98 عدد السكان (201...
House of MataramCountryMataram Sultanate Surakarta Sunanate Yogyakarta Sultanate Mangkunegaran Pakualaman (now part of Republic of Indonesia)Founded16th CenturyFounderGedhe PamanahanTitlesPanembahan, Sultan and Susuhunan Mataram Susuhunan Surakarta Sultan Yogyakarta Adipati Mangkunegaran Adipati Pakualaman The Mataram dynasty is a reference to a dynasty or family that occupies the throne of the Mataram Sultanate. After the Javanese Revolutionary War in the 18th century to the present, the Mat...