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Le bataillon des Chasseurs canadiens qui était le seul bataillon francophone à Montréal fut dissous. Le , la création du 65e bataillon fut autorisée et celui-ci devint le nouveau régiment francophone de Montréal. Il fut d'abord connu sous le nom Mount Royal Rifles. En 1902, le nom fut officiellement traduit en Carabiniers Mont-Royal. Le , le régiment change de nom pour finalement devenir les Fusiliers Mont-Royal[2].
Des troupes ont aussi été envoyées en Afrique lors la seconde guerre des Boers (1899-1902). Il est rapporté que les soldats étaient sur un bateau et qu'ils se sont par pur hasard retrouvés au même endroit que des Boers alors que ces derniers étaient en train de se laver. Les soldats du 65e régiment auraient alors arrêté tous les Boers qui étaient présents sans rencontrer aucune résistance[3].
Première Guerre mondiale
Lorsque la Première Guerre mondiale débuta, les fusiliers Mont-Royal se joignirent à d'autres régiments et participèrent principalement au sein du 22e bataillon canadien-français, qui fut ensuite transformé en Royal 22e Régiment.
Seconde Guerre mondiale
En 1939, lors de l'entrée en guerre du Royaume-Uni contre l'Allemagne, le Canada est aussi entré en guerre. Seuls les volontaires ont été envoyés au front en Europe. Les fusiliers Mont-Royal, eux, ont été mobilisés le . Après un séjour à Valcartier, ils se sont rendus en Islande sur l'Empress of Australia (1er juillet au ). Départ pour l'Angleterre le au , elle fut transférée avec le The United Kingdom après avoir séjourné 4 mois en Islande. Les fusiliers Mont-Royal se sont alors joints à la 2e division Canadienne. Jusqu'en , les fusiliers Mont-Royal se sont entraînés. Les membres des fusiliers Mont-Royal participèrent à une opération commando en France, l'opération Jubilee qui correspond en fait au raid sur Dieppe. Ce fut un désastre : 28 officiers et 516 hommes furent tués, blessés ou faits prisonniers.[réf. souhaitée] chez les fusiliers Mont-Royal. Les FMR ont quand même obtenu un honneur de bataille pour cette opération.
Le plus jeune soldat allié tué sur le front de l'ouest, Gérard Doré, mort au combat à l'âge de 16 ans et 11 mois lors de la bataille de Normandie était issu des rangs des Fusiliers Mont-Royal.[réf. souhaitée]
En 1943, le bataillon prenait part à l'exercice "Spartan" considéré comme l'une des plus dures épreuves.
Le , ils s'embarquèrent à destination de la France avec la mission de nettoyer la région de Caen à titre d'unité de la 2e division canadienne.
Les Fusiliers Mont-Royal revinrent à Montréal à bord du Queen Elizabeth, le , sous le commandement du Lt. Col. Laurent Roy MBE.
Honneurs de bataille
Le premier honneur de bataille des fusiliers Mont-Royal est le "Canada du Nord-Ouest" reçu en 1885. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les fusiliers Mont-Royal servirent au sein d'autres unités, principalement le 22e bataillon Canadien-Français et c'est avec ce bataillon qu'ils ont obtenu leurs honneurs de bataille ; en fait, tous les régiments fondateurs ont les mêmes honneurs de bataille pour la Première Guerre mondiale.