Samuel part s’isoler dans son chalet au cœur des Alpes italiennes. Une nuit, une jeune femme se réfugie chez lui, piégée par la neige. Elle est afghane et veut traverser la montagne pour rejoindre la France. Samuel ne veut pas d’ennuis mais, devant sa détresse, décide de l’aider. Il est alors loin de se douter qu’au-delà de l’hostilité de la nature, c’est celle des hommes qu’ils devront affronter.
Pour le rôle de Chehreh, le réalisateur et les producteurs voulaient un visage inconnu, alors ils ont choisi Zar Amir Ebrahimi[7]. Le réalisateur Guillaume Renusson dit : « Si Zar est connue en Iran, elle était inconnue en France. Au casting, elle a joué son essai en me regardant droit dans les yeux. Elle n’était pas craintive ou victime mais très forte. Je me suis dit que face au colosse aux pieds d’argile qu’est Samuel, c’était bien qu’il y ait cette femme toute frêle en apparence mais résiliente. Zar a aussi la faculté de changer de visage : les trois fois où je l’ai vue au casting, j’ai eu l’impression de voir trois femmes différentes… C’était bien pour le film, car l’idée était que Chehreh devienne de plus en plus la femme défunte de Samuel. »[7].
Pour les rôles des traqueurs fachos, le réalisateur voulait trois visages « normaux », il a donc choisi Luca Terracciano, Oscar Copp et Victoire Du Bois[7]. Le réalisateur Guillaume Renusson a déclaré que Victoire Du Bois est « particulièrement impressionnante »[7].
En France, le site Allociné propose une moyenne des critiques de presse à 3,5/5, à partir de l'interprétation de 21 titres de presse[9].
Box-office
Pour son premier jour d'exploitation en France, Les Survivants réalise 6 800 d'entrées, dont 2 743 en avant-premières, et figuré a la cinquième place au box-office des nouveautés, derrière Cet été-là (7 893 entrées), et devant Etugen (4 955 entrées)[10], avec 398 spectateurs par séances[11] dans 120 salles[12]. Lors de son premier week-end d'exploitation, le film réalise 38 064 entrées, le plaçant quinzième place du box-office[12].