Liane Mozère naît le à Pékin en Chine[1]. Elle effectue ses études primaires en anglais à l’école américaine (Peking American School) jusqu’en 1949[1].
Son père, M. Tchang, travaillait pour le Journal de Pékin. La prise du pouvoir par Mao en 1949 oblige la famille à rentrer en France. Elle est reçue au baccalauréat en sciences expérimentales à Paris en 1959[1].
En 1989, elle obtient le doctorat de sociologie, sous la direction de R. Castel, avec sa thèse « Émergence de groupes-sujet et changement : le cas des crèches », à l' Université de Paris VIII, puis l'habilitation à diriger des recherches, sous la direction d’Eugène Enriquez, « Micropoliques et changement », à l'Université de Paris VII, en 1994[1].
Liane Mozère est une professeure émérite de sociologie à l'université de Metz[1], ses axes de recherche tournent autour de la petite enfance[3], de l'éducation [4], du travail informel, du travail au féminin[5]. Ses travaux ont été influencés notamment par le pensée de Deleuze et Guattari.
↑Liane Mozère, « Des domestiques philippines à Paris : un marché mondial de la domesticité ? », Tiers-Monde, vol. 43, no 170, , p. 373–396 (DOI10.3406/tiers.2002.1599, lire en ligne, consulté le )
↑Dominique Fougeyrollas-Schwebel et Jacqueline Heinen, « À la mémoire de Liane Mozère (1939-2013). Vivre et penser », Cahiers du Genre, no 56, , p. 213–216 (ISSN1298-6046, DOI10.3917/cdge.056.0213, lire en ligne, consulté le )
↑Pinçon-Charlot, Monique, « Liane Mozère, Le Printemps des crèches. Histoire et analyse d'un mouvement. Paris, L'Harmattan (coll. », Genèses. Sciences sociales et histoire, vol. 14, no 1, (lire en ligne, consulté le )