La ligne ferroviaire d'Alençon à Domfront est une ligne de chemin de ferfrançaise fermée traversant les départements de l'Orne et de la Mayenne. Permettant de relier Alençon et Domfront, mais également les villes de Bagnoles-de-l'Orne ou La Ferté-Macé par liaison directe grâce à la ligne de Briouze à Couterne, elle perd son trafic voyageurs en 1938 et son trafic marchandises en 2008, en raison du mauvais état de la voie. Elle est officiellement fermée en 2018.
Le , mise en service de la ligne entre Pré-en-Pail et Domfront
La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4].
La section entre Pré-en-Pail et Alençon est empruntée une fois par mois par un train de marchandises afin de desservir une usine à Pré-en-Pail, jusqu'au jour du où deux ultimes convois de 1 000 tonnes chacun ont parcouru cette section. En effet, la ligne ne recevant pas le moindre entretien, les rails menaçaient de s'écarter sous le poids des engins, malgré la vitesse réduite à 10 km/h sur certaines portions.
De à , la section entre Pré-en-Pail et Alençon fit aussi l'objet d'une exploitation de chemin de fer touristique par "Le Chemin de fer du Mont des Avaloirs", à l'aide d'autorails[5].
Le , la dernière la portion de ligne encore officieusement exploitée, entre Alençon et le point kilométrique (PK) 46,200 est officiellement fermée, 10 ans après la dernière circulation ferroviaire[6]. Une voie verte a été aménagée en 2020 à la place de la voie désormais déposée entre Alençon et Pré-en-Pail[7]
↑« N° 4891 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer dans la région Ouest : 16 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285, , p. 1281 - 1283 (lire en ligne).
↑Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1875, pp. 625–626 [lire en ligne].
↑« N° 7097 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure des chemins de fer énoncés à l'article 1er de la loi du 16 décembre 1875, et aux articles 1er et 3 de la loi du 31 décembre 1875 : 14 juin 1978 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398, , p. 13 - 14 (lire en ligne).
↑« N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 359 - 367 (lire en ligne).