La ligne est concédée par des conventions signées les et entre le département du Nord et la Compagnie des chemins de fer de Picardie et des Flandres. Cette convention est approuvée par un décret le qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt local[2].
Une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Picardie et des Flandres concède à nouveau la ligne. Cette convention est approuvée à la même date par un décret qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt général[3].
D'une longueur de 14 km, elle a été inaugurée le [4]. Elle desservait les gares de Somain, d'Aniche, Monchecourt, Villers-au-Tertre et Aubigny-au-Bac. Seule une section entre Somain et Aniche est encore utilisée, étant donné la présence de l'embranchement ferroviaire de l'usine Saint Gobain à Aniche.
La ligne est reprise définitivement par la Compagnie des chemins de fer du Nord selon les termes d'une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[5].
Le retranchement et le déclassement partiel est réalisé en plusieurs étapes :
Aubigny-au-Bac - Monchecourt (PK 209,146 à 214,000) : [6].
Monchecourt - Azincourt (PK 214,000 à 215,450) : [7].
La section d'Azincourt à Aniche est officiellement fermée en 1987. Elle est retranchée du réseau ferroviaire et déclassée (PK 215,450 à 218,210) par un décret du , en raison de la création d'une coulée verte[8].
Caractéristiques
C'est une ligne à voie unique avec un profil médiocre : les déclivités maximum étaient de 15‰ d'Aubigny-au-Bac à Monchecourt et de 10‰ au-delà.
La section Azincourt - Somain a été électrifiée en 25 kV - 50 Hz le en même temps que la section Somain - Valenciennes. Les installations de traction électrique ont été déposées entre Azincourt et Aniche préalablement au déclassement de 1991.
↑Fascicule Gares et lignes du nord édité par le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Études Ferroviaires) en 1985.
↑« N° 2513 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local d'Épéhi à Cambrai : 2 mai 1873 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 7, no 167, , p. 839 - 857 (lire en ligne).
↑« N° 4444 - Loi relative à la déclaration d'utilité publique et à la concession, à la Compagnie Picardie-et-Frandres, des chemins de fer, 1° de Cambrai à Douai ; 2° d'Aubigny-au-Bac à Somain, avec embranchement sur Abscon : 6 juillet 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 266, , p. 271 - 290 (lire en ligne).
↑« N° 14214 - Loi qui approuve la convention passée, le 5 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer du Nord : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 333 - 339 (lire en ligne).
↑Journal Officiel de la République Française du 13 novembre 1954 page 10 676.
↑Journal Officiel de la République Française du 24 mai 1960 page 5 360.
↑« Décret du 20 septembre 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français et rectification du décret du 22 février 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français : NOR: EQUT9101176D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 224, , p. 12514 - 12515 (lire en ligne)