La ligne Beaulieu-le-Coudray à Auneau-Embranchement est une ancienne ligne ferroviaire d'Eure-et-Loir reliant Le Coudray à Auneau, aujourd'hui déclassée. Il subsiste toutefois un léger trafic fret sur quelques centaines de mètres depuis le quartier de Beaulieu à Chartres jusqu'au gros dépôt céréalier de Gellainville, et à l'autre extrémité sur environ 1,5 km, de Auneau-Orléans jusqu'à la gare d'Auneau-ville, permettant la desserte d'un embranchement particulier (EP)[1].
Le numéro officiel de cette voie ferrée est 555000.
Histoire
La ligne est concédée par une convention, signée le , entre le préfet d'Eure-et-Loir et la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen. Cette convention est approuvée par un arrêté du président du conseil le qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt local[2].
Cette ligne a été mise en service le de Beaulieu-le-Coudray à Auneau-Ville, la liaison de Auneau-Ville à Auneau-embranchement ayant été ouverte quelques mois plus tard le .
La ligne est incorporée dans le réseau d'intérêt général par une loi le . Cette même loi approuve la convention signée, le , entre le syndic de faillite de la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen et l'État pour le rachat de la ligne par ce dernier[3].
Elle est fermée au trafic voyageurs le et au trafic marchandises sur la section Beaulieu-le-Coudray - Auneau-Ville le [4].
Tracé
Les terminus de cette ligne se situent aux bifurcations des lignes :
↑« N° 467 - Arrêté qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer d'intérêt local dans le département d'Eure-et-Loir : 31 juillet 1871 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 3, no 59, , p. 67 - 73 (lire en ligne).
↑« N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 18 mai 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395, , p. 801 - 823 (lire en ligne).
↑Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français - Tome II, 2021, p. 62