La ligne de Besançon-Viotte à Vesoul est une ligne ferroviaire française à écartement standard à voie unique partiellement électrifiée de la région Franche-Comté. Elle a été mise en service le [1]. Elle est partiellement déclassée.
Un décret impérial du déclare d'utilité publique la ligne de Vesoul à Besançon[4].
Un décret du autorise la construction de l'infrastructure pour une voie unique au lieu de la double voie initialement prévue[5].
Mise en service le et à voie unique à ses débuts[6], elle est mise en double voie de Besançon à Miserey le et de Miserey à Vesoul le [6].
Elle repassera à voie unique sur tout son parcours en [6]. En 1950, deux trains de voyageurs se percutent à proximité de Moncey, laissant huit morts et dix-sept blessés.
À la demande d'Alain Joyandet, maire de Vesoul, une étude a été lancée en 2009 pour envisager une nouvelle liaison ferrée entre Vesoul et la gare de Besançon-TGV[9].
Outre la desserte de Besançon et sa gare TGV, il y avait l'ambition de voir passer les TGV Lorraine-Méditerranée par la préfecture de la Haute-Saône[10]. Mais une étude exploratoire a montré que le raccordement de la Lorraine à la LGV Rhin-Rhone par Lure revenait plus de deux fois moins cher que par Vesoul[11] et c'est ce tracé qui a été retenu par les services de l'État[12].
État actuel de la section Devecey - Besançon
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Du printemps à l'automne travaux de génie civil sur plateforme, tracé, murs de soutènement, ponts et tunnels[13]
De l'été à l'été réalisation équipement ferroviaire et liaison entre les deux gares (infrastructure, voie, signalisation, caténaire, communications)[13]
De l'été à septembre mise en service et essais de la ligne[13]
Les travaux d'infrastructure[13],[14],[15] comprenaient la mise à voie unique avec dépose de la voie et du ballast et reprise complète de la plateforme. Les ouvrages d'art tels que les murs, ponts et tunnels furent repris et consolidés. À Besançon, le pont de sortie de gare fut rallongé de 5 mètres à 18 mètres à la suite de la demande de la commune. Deux passages à niveau furent supprimés, un passage souterrain remplaçant celui de Miserey. On réfectionna les abords avec des plantations et la pose de clôtures.
L'alimentation en énergie[13],[15] fut réalisée depuis la sous-station de Besançon jusqu'à la LGV, en souterrain sous la voie de la ligne, puis en empruntant le tracé de l'ancienne ligne vers Marnay et, suivant le même mode, à partir du réseau électrique principal RTE à 225 000 volts. On construisit une sous-station électrique, prise en compte dans le budget de la LGV Rhin-Rhône, pour l'alimentation de la caténaire en 25 kV 50 Hz de la ligne et des 2/3 de la LGV Rhin-Rhône de Villers-les-Pots à Cubrial.
Pour la voie[13],[14], on a dû installer 10,4 kilomètres de voie unique composée de traverses en béton, de Rails LRS et 35 000 tonnes de ballast. 7 appareils de voie furent installés pour réaliser 2 voies d’évitement de 800 mètres à Miserey-Salines et Ecole-Valentin et les raccordements à la LGV par l'Est en direction de la gare de Mulhouse-Ville et l'Ouest en direction de la gare de Besançon-TGV et de la gare de Dijon-Ville.
Pour la caténaire[14], on planta 427 poteaux et on installa du fil de cuivre (câble porteur et conducteur).
La signalisation[13],[14] comprend 23 signaux, 3 mâts de télécommunication GSM-R, (deux à Besançon (près de la gare et près de la sous-station) et le troisième à École-Valentin (à proximité de l’A36)), et 3 postes de signalisation construits à École-Valentin, Miserey-Salines et Geneuille.
Sur cette section de ligne est installé un poste à commande informatisé type PIPC 2006 de l'industriel THALES. Ce poste d'aiguillage est en relation avec le poste informatisé type SEI de la ligne à grande vitesse, ainsi qu'avec un poste de technologie identique (PIPC 2006) situé en gare de Besançon Viotte.
Exploitation
TGV et TER
4 aller retour Paris-LyonBesançon-Viotte circulent en direction de la gare de Besançon-Viotte qui conservera également ses 5 TGV quotidiens (un aller retour passe par Dole-Ville), ainsi qu'un aller retour Strasbourg-VilleMarseille-Saint-Charles via Besançon-Viotte et Lons-le-Saunier. Les TER Franche-Comté assurent 30 navettes quotidiennes reliant les deux gares[18]. Le temps de parcours en train entre Besançon-Viotte et Besançon TGV est estimé à 10 minutes, avec des vitesses de circulation de 100 km/h ou 130 km/h[14],[13],[19].
Fret
Une liaison fret en traction diesel devait circuler entre Besançon-Viotte et Devecey. Mais la voie jusqu'à cette commune n'a jamais été reconstruite, et le transport de ferraille depuis l'entreprise sise vers l'ancienne gare de Devecey est passé au tout camion.
↑ a et bChristian Rénet Marie-Claude Merle "Le canton de Montbozon", éditions Alan Sutton, 2006 (ISBN2-84910-377-2).
↑Journal Officiel de la République française du 6 septembre 1989, page 11257.
↑« N° 8016 - Loi relative à la concession des chemins de fer, 1° de Vesoul à Besançon ; 2° de Gray à Besançon, avec embranchement sur Ougney et prolongement de Rans à Fraisans : 1er août 1860 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 16, no 833, , p. 366 - 369.
↑« N° 9979 - Décret impérial relatif à l'exécution des chemins de fer de Vesoul à Besançon et de Gray à Besançon, avec embranchement sur Ougney et prolongement de Rans à Fraisans : 1er février 1862 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 19, no 1003, , p. 303 - 304.
↑« N° 13894 - Décret impérial relatif aux chemins de fer de Besançon à Vesoul, de Gray à Besançon et à Ougney, de Dijon à Langres et d'Auxerre à Nevers et à Cercy-la-Tour : 14 décembre 1865 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 26, no 1359, , p. 1026 - 1027 (lire en ligne).
↑« Décret du 14 janvier 1972 portant déclassement de lignes, sections de lignes ou raccordements de chemin de fer d'intérêt général », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 27, , p. 1277 - 1278 (lire en ligne).