La ligne de Pierrelatte à Nyons est une ancienne ligne de chemin de ferfrançaise à écartement standard et à voie unique non électrifiée, des départements de la Drôme et du Vaucluse. Elle a été fermée en 1951 et déclassée en 1954.
La loi du portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en no 129, une ligne de « Nyons à la ligne de Lyon à Marseille, par Valréas »[1].
Elle a été inaugurée le par le président de la République Félix Faure.
Le trafic voyageur a été interrompu par la SNCF le . Compte tenu des restrictions sur les carburants liées à la guerre et qui interrompent les services d'autocar, la SNCF remet en circulation un train mixte voyageurs-marchandises le .
En 1951, la ligne été fermée à la suite des travaux de creusement du Canal de Donzère-Mondragon et à l'absence de volonté de construire un ouvrage de franchissement[4].
Elle a été déclassée en totalité (PK 0,000 à 41,028) le [5]. Les premiers kilomètres de la plateforme ont été réutilisés pour établir la voie-mère de Pierrelatte (n° 630 046) qui donne accès à diverses installations terminales embranchées.
Les emprises ont été réutilisées pour divers usages (voie de desserte routière à Nyons, déviation routière à Valréas et de Grillon). La plateforme est en friche par endroits.
Seul un petit tronçon demeure exploité au départ de Pierrelatte, comme voie mère d'embranchement industriel pour la desserte des installations nucléaires de la zone (Eurodif, le CNPE du Tricastin...), mais aussi le silo de la SIV (Silo Intercoop du Vaucluse) possédant son propre locotracteur de manœuvre.
↑« No 12166 — Loi qui déclare d’utilité publique l’établissement d’un Chemin de fer de Nyons à Pierrelatte, sur la ligne de Lyon à Marseille, par Valréas : 2 août 1882 », Bulletin des lois de la République Française, xII, vol. 25, no 715, , p. 157 (lire en ligne).
↑« No 17,490 — Loi qui concède diverses lignes de Chemins de fer à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 2 août 1886 », Bulletin des lois de la République française, xII, vol. 33, no 1036, , p. 633 - 634 (lire en ligne).
↑Jean Guiter, « Les chemins de fer dans les Alpes du Sud : passé, présent, avenir », Revue de Géographie Alpine, vol. 64, no 4, , p. 529–544 (DOI10.3406/rga.1976.2064, lire en ligne, consulté le )
Société d'études nyonsaises, Le train Nyons-Pierrelatte : une histoire mouvementée, 1897-1951, Nyons, Société d'études nyonsaises, , 143 p. (ISBN2951149506)