Dans les années 1830, Monsieur Lebon et compagnie demandent la concession d'une ligne de chemin de fer « entre la frontière de Belgique et Vireux-sur-Meuse » en prolongement d'un chemin de fer en provenance de Charleroi. La ligne leur est concédée par une ordonnance royale le [1]. La compagnie doit construire et mettre en service la ligne dans les quatre ans suivant la publication de l'ordonnance. Ce délai est prorogé jusqu'au par un décret le [2].
Par un traité signé, le , entre la Compagnie du chemin de fer entre Sambre et Meuse et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, puis par une convention signée, le suivant, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, la ligne est incorporée au réseau de cette dernière compagnie. L'ensemble de ces dispositions est approuvé par une loi le [4]. Cette reprise est toutefois conditionnée au rachat par l'État belge de la ligne en prolongement située sur son territoire.
Elle est reprise par l'État belge, le , pour la revendre à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Néanmoins l'État belge y conserve le monopole du service voyageurs et du trafic de transit[3].
Caractéristiques
Ligne de Vireux-Molhain à la frontière belge vers Mariembourg
Le « tunnel de Najauge »[6], dit aussi « tunnel de Vireux » ou « tunnel de Mazée »[3], long de 243 mètres est entièrement situé sur le territoire français avant la frontière.
Exploitation
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Notes et références
↑« N° 11875 - Ordonnance du roi qui autorise l'établissement d'un chemin de fer de la frontière de Belgique à Vireux-sur-Meuse (Ardennes) : 8 mars 1845 », Bulletin des lois du royaume de France, Paris, Imprimerie royale, iX, vol. 30, no 1185, , p. 273 - 286 (lire en ligne).
↑« N° 3731 - Décret portant prorogation du délai d'exécution du chemin de fer de la frontière de Belgique à Vireux-sur-Meuse : 25 février 1852 », Bulletin des lois de la République française, Paris, Imprimerie nationale, x, vol. 9, no 497, , p. 555 - 557 (lire en ligne).
↑ abc et dPascal Dumont - Olivier Geerinck, « La ligne Mariembourg - Vireux », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, (ISBN9782844942692), pp. 41-42 extrait (consulté le 2 mai 2014).
↑« N° 34083 - Loi ayant pour objet d'approuver une convention passée entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est en vue de l'incorporation, au réseau concédé à ladite compagnie, du chemin de fer de Vireux à la frontière : 12 février 1898 », Bulletin des lois de la République française, Paris, Imprimerie nationale, xII, vol. 56, no 1939, , p. 441 - 443 (lire en ligne).
François et Maguy Palau, « 5.39 Nouzon-Givet-frontière belge : », dans Le rail en France : le Second Empire, tome 2, 1858 - 1863, édition Palau, Paris, 2001 (ISBN2-950-94212-1), p. 155
Pascal Dumont - Olivier Geerinck, « La ligne Mariembourg - Vireux », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, (ISBN9782844942692), pp. 41-42