La ligne de Vogüé à Lalevade-d'Ardèche est une ancienne ligne de chemin de fer secondaire à écartement standard et à voie unique non électrifiée du département de l'Ardèche. Elle permettait à la haute-vallée de l'Ardèche d'être reliée au réseau principal. Elle se raccordait en gare de Vogüé à la ligne du Teil à Alès et était connectée à la ligne, en impasse, de Saint-Sernin à Largentière.
La concession à titre éventuel du tronçon de Vogüé à Aubenas a été accordé à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en tant qu'embranchement « d'un chemin de fer allant de la ligne de Nîmes à Alais, près d'Alais, à celle de Privas à Livron, près du Pouzin » par une convention entre le ministre secrétaire d'État au département de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la compagnie signée le . Cette convention a été approuvée par un décret impérial le [2]. Cette ligne est déclarée d'utilité publique par un décret impérial le , rendant la concession définitive[3],[4]. Le tracé de la ligne est fixé par un décret impérial le [5].
Le tronçon d'Aubenas à Lalevade-d'Ardèche est quant à lui concédé, sous l'intitulé chemin de fer « d'Aubenas à Prades, » à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention entre le ministre des Travaux publics et la compagnie signée le . Cette convention a été approuvée à la même date par une loi qui déclare simultanément la ligne d'utilité publique[6],[7].
Le , la « ligne du Puy à Nieigles-Prades » (Lalevade - Parades), qui doit prolonger la ligne de Vogüé afin de réaliser le chemin de fer transcévenol, est déclarée d'utilité publique et concédée au PLM qui réalise d'importants travaux, principalement en Haute-Loire. Cette ligne, jamais achevée, sera déclassée en 1939 sans que le moindre chantier sur la section partant directement de Lalevade ait été entrepris. Le tunnel du Roux et une partie de la plateforme sont les seuls ouvrages réalisés du côté ardéchois.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Après sa fermeture au trafic SNCF, un court tronçon de la ligne a été exploité entre 1992 et 2012 par le Train touristique de l'Ardèche méridionale entre la gare de Vogüé et le tunnel de l'Écluse ; ce dernier exploitait aussi la ligne du Teil à Alès entre Vogüé et Saint-Jean-le-Centenier.
Projets
Une voie verte est en cours de construction. Deux tronçons existent déjà entre Vogüé-Gare et le tunnel de l'Écluse[10],[11], et sur la commune de Saint-Sernin.
La voie verte entre le viaduc de Vogüé-Gare et le tunnel de l'Écluse.
↑ a et bJournal Officiel de la république française du 25/09/1991 page 12515.
↑« no 11555 - Décret impérial qui approuve la convention passée le 1er mai 1863 entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 159 - 166 (lire en ligne).
↑« no 15192 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer d'Alais au Pouzin, avec embranchement sur Aubenas, et rend définitive la concession dudit chemin, accordée, à titre éventuel, à la Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée : 29 mai 1867 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 29, no 1498, , p. 734 - 735 (lire en ligne).
↑Collection complète des lois, décrets, règlements et avis du Conseil d'État, année 1867 par J.B. Duvergier, conseiller d'état, page 128.
↑« no 17703 - Décret impérial qui détermine le tracé du chemin de fer d'Alais au Pouzin, avec embranchement sur Aubenas : 2 avril 1870 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 29, no 1801, , p. 504 - 505.
↑« no 4443 - Loi relative à la déclaration d'utilité publique de plusieurs chemins de fer et à la concession de ces chemins à la Compagnie de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 3 juillet 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 266, , p. 265 - 271 (lire en ligne).
↑Collection complète des lois, décrets, règlements et avis du Conseil d'État, année 1875 par J.B. Duvergier, conseiller d'état, page 352.
↑« Décret du 20 septembre 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français et rectification du décret du 22 février 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français : NOR: EQUT9101176D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 224, , p. 12514 - 12515 (lire en ligne).