Le Lille Métropole Basket est un club français de basket-ball professionnel. Le club est basé à Lille et joue ses matchs à domicile au Palais des sports Saint-Sauveur de Lille. Le secteur de formation est lui basé à Faches-Thumesnil et joue ses matchs (équipe réserve NM3 et jeunes) au Complexe Jean Zay.
Après 15 saison consécutive en Pro B, la section professionnelle du club disparait en 2024[2].
Création en 1994 sous le nom de La Melantoise Basket (LMB) club de Faches-Thumesnil, après la faillite de l'AS Ronchin-Thumesnil. Le club redémarre en excellence régional. Il fusionne au début des années 2000 avec le Lille Université Club. Puis il gravit les échelons en étant successivement champion de Nationale 3, Nationale 2 puis de Nationale 1 et accède donc pour la saison 2009-2010 en Pro B, l'antichambre de l'élite. Pour sa première saison en pro B, le LMB termine 3e de la saison régulière et se qualifie pour les play-offs, où il est éliminé en quart-de-finale par Nanterre après avoir gagné la première rencontre. Cette année-là le club est à un point de la montée en pro A. Les années suivantes, le LMB stabilisera sa présence dans la division, sans toutefois parvenir à disputer à nouveau les Play-off.
2005-2006 : Christian Cléante permet la montée.
Pour sa sixième année en Nationale Masculine 2 (NM2), le LMBC et Christian Cléante,- déjà entraîneur au club depuis le début de saison 2003-2004-, ne peuvent faire mieux que ce bilan : une ascension en Nationale Masculine 1, le troisième championnat français et le dernier échelon amateur avant le passage en professionnel (Pro B), avec le titre de Champion de France[3]!
Statistiquement, c'est une incroyable saison pour le club qui joue depuis une saison au Palais Saint-Sauveur de Lille puisqu’il ne déclare que trois défaites[4].
Lors de cette superbe saison, la salle a reçu une influence moyenne de 900 personnes et a connu des “pointes à 1500” (Tomavo)[5].
2006-2007
Pour sa première saison à ce niveau (NM1), le LMB, dernier champion en date du championnat inférieur (NM2), a réalisé une saison satisfaisante. Sa première partie de saison lui permit même de figurer parmi les premières places du championnat avant de s'effondrer sur la deuxième partie du championnat pour finir 9e, l'équipe perdant la huitième place à la faveur d'un point de pénalité concédé.
Si l'équipe du LMB se caractérisait essentiellement par son collectif, dans la mesure où les dix principaux joueurs de l'effectif disputèrent chacun entre 19 et 28 minutes en moyenne par match, certaines individualités se sont détachées.
Cedric Bertorelle auteur de 13,2 points en moyenne (26e marqueur), 4,3 rebonds (44e rebondeur), et surtout 4,1 passes (3e passeur) et 1,5 interception (20e) en 25 minutes par match, s'imposait par son extrême polyvalence compensant un certain déchet dans le jeu.
Mickaël Bole fut le seul joueur du club à se placer dans le top 20 des marqueurs (13,9 points par match), pris 4,5 rebonds en moyenne par match (40e rebondeur), auxquels il faut ajouter 2 passes et 1,5 interception.
À l'issue de la saison, le club décide de prendre un nouveau tournant. D'un club sans vedette, mais au collectif complet, le LMB fait le choix de se construire un cinq majeur solide au détriment d'un effectif complet, mais sans vedettes. En plus de Bertorelle et Bole, le LMB se sépare d'Audet Sow (11,8 points, 4,3 rebonds), El Khdar (9,8 points), Tschamber (6,5 points, 2,5 rebonds, 2,7 passes), Kalvelis (5,6 points, 4,2 rebonds) et d'Émilien Barbry (5,6 points, 3,9 passes et 2,2 rebonds).
2007-2008 : Du déjà vu.
Cette deuxième année en NM1 a un aire de déjà-vu pour l’effectif lillois. Après les départs lors de l’intersaison et malgré la conservation, notamment, d’Akim Defoe et de Nicolas Taccoen ainsi que les arrivés de Romain Malet (Pro B), Sébastien Jasaron (NM1) Innocent Kéré et Troy Nesmith, ces deux derniers arrivés libres[6], le club finit la saison à une même 9e place que la saison précédente. Il ne manquait que deux points pour finir 6e, le club affichant pourtant le treizième budget, trois fois plus petits que les ascendants[7].
Le club affiche du bon et du moins bon cette saison-ci, entre séries de victoires et séries de défaites, qui mettent le doute sur les capacités de l’équipe à jouer les trouble-fête et vont jusqu’à installer la peur d’une place en bas de tableau[8].
Trois semaines avant la fin du championnat, il est annoncé que le coach, Christian Cléante, ne le sera plus pour l’exercice d’après, alors qu'il n'était plus considéré dans le vestiaire et sur le terrain comme coach, d’après ses dires. Alors qu’il était de toute façon à la fin de son contrat, il revient sur ses années précédentes et qualifie Emilien Barbry de “relais sur le terrain” l’ayant marqué[9].
En guise de cadeau de départ,- pour celui qui était aussi un ancien joueur du club-, une victoire pour le dernier match à domicile face au leader Antibes (75-49) alors les joueurs étaient battus à la mi-temps et dans les deux premiers quarts-temps (14-16, 26-31)[10].
Cinq joueurs quittent le club : Fabrice Constantinides, Sébastien Jasaron, Innocent Kéré, Troy Nesmith et Nicolas Racon[11].
Philippe Namyst arrive, pour deux ans, sur le banc lillois, en provenance de Gravelines (Pro A). Un personnage que connaît bien le club puisque, dix-sept ans auparavant, Namyst a commencé sa carrière de tacticien sur les bancs de l’ancêtre du club, l’ASRT. Il succède alors à son ami, Christian Cléante[12].
Le président Servais Tomavo et son nouvel entraîneur s’accordent sur l’objectif d’une montée en Pro B en deux ans[13].
Un objectif plus que réussi puisque c’est le titre de champion de France de Nationale Masculine 1 qu’est décroché au bout de cette première année.
Cinq nouveaux joueurs viennent alors renforcer l’équipe : Olivier Gouez (Pro B), Frédéric N'Kembe (Pro B ), Adam Payton (Suisse), Ridwan Rabah (Espoirs Pro A) et Anthony Stanford (Pro B)[11].
Première saison en Pro B et qualification pour les Play-offs avec une 3e place de la saison régulière (22 victoires-12 défaites) sous la direction de Philippe Namyst : en Quarts de finale, victoire du premier match contre Nanterre 92 à domicile (88-83) et défaites au match retour à Nanterre (95-57) puis défaite lors de la belle à domicile (66-83)[14].
D'un point de vue statistique, l'équipe se classe, au terme de la saison, onzième en points (77,3) et en passes décisives (15,1), huitième en évaluation (87,2), troisième en rebonds (35,9, défensifs et offensifs confondus), et cinquième en contres (2,9)[15].
D'un point de vue individuel, un seul joueur se classe dans les tops cinq : Jason Siggers (18,0 points, 2e et 18,7 d'évaluation, 2e). Il affiche 32,8 minutes de moyenne sur l'ensemble des 34 matchs[16]. Cependant, pour sa première saison en Pro B, Nicolas Taccoen (présent au sein du club depuis la saison 2006-2007) s'impose comme l'un des meilleurs pivots français. Il est ainsi 42e à l'évaluation (6e français), 15e rebondeur (5e français), 6e contreur (3e) et 1er à l'adresse aux tirs.
Enfin, le club à la 16e influence du championnat avec 17 119 personnes sur l’ensemble de la saison régulière soit une moyenne de 1 007 spectateurs par match. Le club dispose, pour sa première année professionnelle, d'un budget de 1 200 000 d'euros. La masse salariale des joueurs et entraîneurs est de 432 000 euros (14e) et est inférieure à la médiane (518 000) à hauteur de 86 000[17].
Durant l'intersaison, le statut du club change et devient Société Anonyme Sportive Professionnelle. Le LMBC se nomme maintenant LMB SASP, pour sa partie élite.
Changement de coach pour cette deuxième saison en Pro B : Fabien Romeyer est nommé[18]. Le LMB termine 15e de Pro B (48 points pour 14 victoires et 20 défaites)[19]. Cette saison-là permet tout de même à un joueur d'apparaitre dans le top cinq des classements individuels de la saison : Andre Harris(18,4 points, 3e).
L'équipe n'apparait aucunement dans les tops cinq mais termine 10e au rebonds (34,4), 8e aux interceptions (8,4)[20].
Un joueur apparaît dans le top cinq des classements individuels de la saison : Andre Harris grâce à ses 18,4 points de moyenne (3e) en 33 minutes par match. Cependant, cette bonne saison au sein de l’effectif lillois sera la seule; il quitte le navire en fin de saison en partance pour la JDA Dijon en Pro A.
Le club a à cette saison la 11e influence en saison régulière (22 236) pour 1 308 spectateurs en moyenne par match et dispose d’un budget de 1 386 000 d’euros (14 budget de Pro B). Ainsi, il est inférieur de 326 000 euros à la moyenne du championnat (1 712 000). La masse salariale des joueurs et entraîneurs est, elle, la 13e plus forte (503 000), de nouveau inférieure à la médiane (531 000) à hauteur de 28 000[17].
Les débuts du LMB de cette saison sont difficiles. Avec une seule victoire sur cinq journée à Rouen, Lille se réveille ensuite en battant deux invaincus : le CSP Limoges (87-78) et Boulazac Basket Dordogne (62-44). Cependant inconstants, Lille ne confirme pas sa bonne dynamique et s'incline à quatre reprises jusqu'à arriver à la 15e place après la défaite à domicile contre Aix-Maurienne. Piqués au vif, le LMB enchaîne 8 victoires et se positionne à la 6e place du Championnat fin janvier.
L'équipe menée par Fabien Romeyer alterne le bon : 3 victoires contre le SOM Boulogne, l'ESSM Le Portel et le SPO Rouen et le mauvais : 4 défaites contre l'UJAP Quimper, le JSA Bordeaux, Bourg-en-Bresse et Fos-sur-Mer (66-75) pour finalement terminer à la 11e position de Pro B, à 1 point de la 8e place, qualificative pour les Play-offs.
Sur la saison, l'équipe est la troisième à avoir fait le plus d'interceptions, avec une moyenne de 9,4. Elle affiche un taux de réussite à 2 points de 51,0% (4e) et c'est la deuxième équipe qui réussit le plus de 3 points (8,0)[15].
L’influence pour la saison régulière 2011-2012 est la 11e plus élevée (24 327) pour 1 431 spectateurs en moyenne par match. La masse salariale (hors staff administratif) s'élève à 552 000 euros (10e) mais reste toutefois inférieure à la médiane (556 000) à concurrence de 4 000[17].
Abdou N'Diaye devient entraineur de l'équipe[21]. L'équipe se renforce sur les postes clés en signant le meneur Loïc Akono et l'ailier Jason Siggers (parti entre-temps au SPO Rouen). L'équipe reste la même que l'an passé à 80%. Les débuts tonitruants du LMB : 5 victoires en 7 matchs dont une contre Pau-Orthez (89-75) à domicile, s'essoufflent à partir de la 8e journée avec la défaite à Lille contre Bourg-en-Bresse (73-64). Le club termine de nouveau à la 11ème position avec un total de 51 points, pour 17 victoires et 17 défaites.
Sur la saison, l'équipe est la troisième plus performante aux contres (2,8), bien accompagnée par son joueur Nicolas Taccoen finissant quatrième du classement joueur (1,2)[22].
Le Palais des sports Saint-Sauveur détient la 11e influence du championnat (24 361). En effet, 1 433 spectateurs viennent en moyenne par match durant lesquels le club fait un bénéfice moyen de 7 000 euros. La masse salariale est cette année plus forte que les précédentes puisqu’elle est de 661 000 euros, 43 000 de plus que la médiane (618 000). La dette totale du club est de 5 %[17].
Le club décide de se séparer d'Abdou N'Diaye pour cette nouvelle saison. Est nommé, pour le remplacer, le français Cédric Binauld, qui est alors le troisième coach principal du club depuis ses débuts professionnels, 4 saisons auparavant. Pire saison de l'histoire du club, le LMB termine 16ème avec un pourcentage de victoire de seulement 35 % (15 victoires contre 29 défaites). Le club, passé tout près de la relégation lors de cette saison particulière de 44 matchs, se voit sauver de celle-ci par le système de calcul du points-average[23].
Malgré une saison difficile au classement générale, l'équipe est celle qui a fait le plus de passe décisive (18,3), le plus d'interceptions (9,1) et est quatrième du classement des contres (2,8), cinquième à celui de l'évaluation (88,2). Aurélien Rigaux et Émilien Barbry se sont illustrés à la passe décisive, respectivement deuxième (5,3) et cinquième (4,9). Ivan Almeida fini deuxième à l'interception (1,7)[16].
Le club affiche une affluence moyenne par match de 1 323 spectateurs (la moyenne en Pro B étant 1 971) pour une fréquentation globale, à la fin de la saison régulière de 22 491 personnes. La recette moyenne par spectateur par match est d’environ 4 euros contre 4,7 euros de moyenne pour l’ensemble du championnat. La masse salariale totale “sportif” et "administratif” est de 800 000 euros soit 200 000 euros de moins que la moyenne (1 000 000).
À la suite de la saison 2013-2014, Cédric Binauld reste l'entraineur principal. Cependant, arrivé au mois de janvier, le club est en danger, un nouvel entraineur doit poser ses bagages pour sauver le club. Ce sera, le Serbo-Autrichien Nedeljko Ašćerić, ancien coach du Limoges CSP et champion de Pro A 2014, qui prendra les rênes en janvier[24]. La saison se termine par une 11e place d'après le site de la Ligue nationale de basketball. Le bilan se solde une nouvelle fois par 17 victoires et 17 défaites, à 5,9 % de la 9e place qualificative pour les playoffs. L'équipe apparait à la fin de cette saison dans quatre fois dans le top cinq des six classements annexes : quatrième au rebond (36,8), troisième à la passe décisive (15,8), troisième à l'interception (8,4) et deuxième concernant les contres (3,5). Ivan Almeida signe cette fois-ci une première place au classement par points (18,1) tandis que Jean-Victor Traoré, chouchou des supporter, est troisième aux contres (1,1).
La saison 2015-2016 marque le retour du LMB en playoffs, l'équipe terminant à la 9e place et ce avec le même budget que la saison passée (1,5 million d'euros) alloué par le président du club Servais Tomavo[25].
Le retour, après six ans d'absence en playoffs, n'était pourtant chose à parier en début de saison. L'équipe a en effet très mal démarré sa saison régulière en finissant tantôt 15e au mois de décembre, tantôt 16e en février et même 17e (place de relégable) début mars ! Les joueurs ont su inverser, incroyablement, la tendance : en l'espace d'un mois, le club se situe en 11e position.
Le nouveau meneur de jeu américain Tajuan Porter, en provenance des Stockton Kings évoluant en NBA Gatorade League, se veut brillant : il termine avec un bilan pour 18 matchs de 20,6 points, 3,2 rebonds et 3,3 passes/match[26]. Jean-Victor Traoré (16,6 d'évaluation) et d'autres joueurs comme Thomas Ceci-Diop ont été des éléments solides sur lesquels il a été possible de se reposer pour accrocher les 18 victoires suffisantes à la qualification lors de la dernière journée de championnat, face à la Jeunesse laïque Bourg-en-Bresse (86-75)[27].
Les phases de playoffs ce sont révélées moins heureuses pour le club. Battu d'une manière on ne peut plus serrée lors du premier match aller contre Fos Provence Basket (69-68), le sort est scellé lors du match retour qui se termine sur le score de 80-88, alors que le match se déroulait à domicile. La frustration est de mise puisque le Fos Provence Basket a mis fin à sa saison régulière en se plaçant 2e du championnat avec 21 victoires pour 13 défaites.
La saison 2016-2017 du LMB est très réussie, il termine 3ème du classement avec 21 victoires et 13 défaites et la meilleure défense du championnat. Des recrues qui se sont imposés tels que Dequan Jones et Pavel Marinov (son pigiste médical) qui se sont rapidement imposés comme des top scoreurs de l'équipe[28]. Malheureusement, une élimination en quart de finale des playoffs face à Evreux en 3 matchs. A l'issue de cette saison, Jean Victor Traoré quittera le club pour se diriger vers le Portel en Pro A.
De plus, c'est la dernière saison de Néno en tant que coach des RedGiants[29].
2017-2018
Nouvelle saison, nouveau coach pour le LMB. En effet, Jean Marc Dupraz remplace Neno et apporte très rapidement sa patte tactique dans le jeu dès le début de saison[30]. Un duo de meneurs arrive avec Maurice Acker et Marcos Suka-Umu mais aussi un intérieur puissant en la personne de Rakeem Buckles[31]. Ce beau pêle-mêle crée une équipe en totale cohésion et qui réalise le meilleur bilan de l'histoire du LMB avec 23 victoires et 11 défaites. Les playoffs commencent bien avec une victoire aller et retour face à Saint-Chamond. Hélas, une rude élimination pour le LMB face à Roanne en 3 matchs.
2018-2019
Saison très compliqué pour les RedGiants qui termine 14ème avec 13 victoires et 21 défaites. Une année aux antipodes de la précédente qui se terminera avec 4 défaites consécutives. Ce sera d'ailleurs la dernière saison de Rakeem Buckles et Maurice Acker dans le Nord.
2019-2020
Une année avec un contexte particulier car la pandémie liée au COVID-19 va fermer la ligue après 23 journées de championnat. Avec un bilan positif de 13 victoires et 10 défaites, les RedGiants étaient particulièrement bien lancés dans le championnat. Cette saison marque d'ailleurs le retour de Jean Victor Traoré au sein du LMB. Notons que Mike Holton bat le record de points en un seul match avec 35 points lors de la première rencontre de la saison.
2020-2021
Saison en demi-teinte pour le LMB qui finit avec 18 victoires et 16 défaites et se loge une 9ème place au classement dans une saison sans playoffs. L'arrivée de Raijon Kelly permet beaucoup pour l'équipe qui s'impose très vide comme le leader offensif de l'équipe. Une saison plutôt correcte pour les RedGiants mais qui sera la dernière de Jean Marc Dupraz à Lille. À l'issue de cette saison, Nicolas Taccoen tire sa révérence et arrête sa carrière[32].
2021-2022
Pire saison du LMB en Pro B proche de la descente en NM1, un bilan négatif de 14 victoires et 20 défaites et une place de 16 ème au classement final. Une année particulièrement mouvementée car c'est Maxime Bézin, assistant de Dupraz durant son passage dans le Nord, qui prend la tête de l'équipe[33]. Une première saison compliquée pour le nouveau coach, mais il parvient malgré tout à se maintenir lors de la dernière journée du championnat. Cette saison marquera la dernière saison de Jean Victor Traoré au sein du club en tant que joueur et il devient alors GM du club[34].
2022-2023
La deuxième saison de Maxime Bézin en tant que head coach du LMB est une sacrée réussite. Ce dernier récupère des anciens leaders partis comme Luc Loubaki et Marcos Suka-Umu dans un effectif qui venait d'en perdre[35],[36]. Les arrivées clés de Bastien Vautier et Carl Ponsar furent essentielles pour le développement de l'équipe[37],[38]. Bastien Vautier finira d'ailleurs le meilleur scoreur de l'équipe avec 17.1 points par match et meilleur rebondeur avec 8.0. Le retour aux playoffs des RedGiants se termine de manière abrupte à la suite d'une défaite cruelle 89-90 face à Orléans sur un buzzer beater [39].
2023-2024
Le club termine à la 11ème place avec un bilan de 16 victoires et 18 défaites.
A la fin de la saison et à la suite d'importants problèmes financiers, la section professionnelle du club disparait, la FFBB ayant refusé l'engagement du club en Pro B ou NM1[40],[41].
Le Palais des sports Saint-Sauveur de Lille, a été inaugurée le . Depuis 2005, l'équipe y joue ses matchs à domicile[42]. En configuration basket, elle dispose de 1811 places assises en plus de 15 emplacement PMR. Labellisé dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres en tant de base arrière d'entrainement, Le "PSS" a aussi accueilli Tony Parker et Ian Mahinmi lors d'un match de gala en [43]. Enfin, les équipes internationales qualifiées pour les 1/8 de finale de l'EuroBasket 2015 sont également venues s'entraîner dans cette salle qui a donc vu certains grands talents mondiaux fouler son parquet (Parker, Batum, Diaw, Teodosic, Antetokoumpo, Gasol...).
Le Lille Métropole Basket Clubs,- section amateur restant associative-, qui comprend notamment la formation (équipes U15 et U18) ainsi que l'équipe séniors 2 (Pré-Nationale) s'entraîne et joue ses matchs à la salle des sports Jean Zay 1 et 2 (capacité : 1 000 personnes) de Faches-Thumesnil.
Affluences détaillées
Voici une liste des affluences détaillées :
Saison régulière 2009-2010 : 1007 personnes/match contre 1813 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2010-2011 : 1308 personnes/match contre 1538 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2011-2012 : 1431 personnes/match contre 1770 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2012-2013 : 1433 personnes/match contre 1779 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2013-2014 : 1323 personnes/match contre 1971 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2014-2015 : 1569 personnes/match contre 1933 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2015-2016 : 1472 personnes/match contre 2054 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2016-2017 : 1531 personnes/match contre 1958 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2017-2018 : 1254 personnes/match contre 1948 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2018-2019 : 1101 personnes/match[44] contre 1934 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2019-2020 : 1159 personnes/match contre 1679 en moyenne par match en Pro B.
Saison régulière 2021-2022: 1169 personnes/match contre 1873 en moyenne par match en Pro B
Saison régulière 2022-2023: 1595 personnes/match contre 2194 en moyenne par match en Pro B
Historique du blason
Ancien logo
Logo jusqu'en 2019
Logo depuis 2019.
Couleurs
Le LMB joue en blanc à domicile et en noir à l'extérieur.
Personnalités historiques du club
Présidents
#1 : 1995 - 2018: Servais Tomavo
#2 :2018 - 2023: Bienvenue Djomatin
#3 : 2023- : Nicolas Bigo
Servais Tomavo fut le président du club pendant 23 ans, il a donc connu sous son ère présidentiel toutes les dates historiques du club : du titre de champion de promotion régionale en 1997 à celui du Championnat National 1, 12 ans plus tard, en 2009. Il a quitté son poste en novembre 2018 laissant ainsi la place à Bienvenue Djomatin. Il reste cependant au sein du club en tant que d'administrateur chargé de la politique stratégique et du sponsoring.
Entraîneurs
Voici une liste des entraîneurs successifs du club :
Depuis l'été 2012, le LMB possède son propre centre de formation. Cette structure dirigée par David Alapini permet aux jeunes entre 15 et 20 ans de concilier pratique sportive de haut niveau et études.
Annexes
Notes et références
↑Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.